Projet Valopôle à Boves - Questions / Réponses

La SECODE, filiale de Veolia, lance une démarche de concertation avec les habitants et toutes les parties prenantes du projet

du 12 juin au 12 juillet 2023

La concertation est désormais close. Nous répondrons à toutes les questions déposées depuis le 12 juin d'ici à la fin du mois de juillet 2023, et vous remercions pour vos contributions.

Nous publierons prochainement la synthèse des ateliers, et courant septembre le compte-rendu de la réunion publique du 7 juillet dernier

Patricia G. - BOVES - Madame, Monsieur, J'ai pris connaissance de votre calendrier de concertation et souhaiterais savoir s'il est possible de participer virtuellement aux différents rendez-vous listés sur votre site. Cordialement.

Réponse : Bonjour, merci pour votre message. Les journées Portes Ouvertes du 17 juin et nos ateliers prévus le 19 juin prochains nécessitent une présence physique.Vous pourrez consulter le compte rendu sur le site internet de la concertation.
Mais soyez assurée que nous prenons bien compte votre remarque et que nous cherchons d’ores et déjà des solutions pour la réunion de clôture prévue le 7 juillet prochain à 19h (sans garantie à date).

Merci de votre compréhension, et bonne journée !

Axelle E. - BOVES - Le nombre de camions, la pollution olfactive et aussi visuelle et sonore, qui va impacter fortement notre confort de vie et diminuer la valeur de nos maisons.

Réponse : Bonjour et merci pour votre message. Nous sommes heureux de vous compter parmi nous lundi 19 juin prochain pour la réunion d’information et les ateliers thématiques, qui porteront notamment sur les impacts du projet Valopôle. L’occasion de partager et réfléchir ensemble à vos interrogations et les solutions proposées par le porteur de projet.

Dans cette attente, nous vous souhaitons un agréable week-end.

Jérémy S. - BOVES - Questions nombreuses, portant sur les nuisances et impacts sur notre environnement à court, moyen et long terme.

Réponse : Bonjour et merci pour votre message. Nous organisons lundi 19 juin prochain à 18h30 à la salle des fêtes de Boves une réunion d’information avec des ateliers thématiques, qui porteront notamment sur les impacts du projet Valopôle. L’occasion de partager et réfléchir ensemble à vos interrogations et les solutions proposées par le porteur de projet.

Je vous invite à vous inscrire aujourd’hui sur le site www.valopole.fr / rubrique les rendez-vous (clôture des inscriptions le 17/06/2023 à 23h59).

Dans cette attente, nous vous souhaitons un agréable week-end.

Manoelle B. - BOVES - Bonjour, Je souhaiterais connaître les impacts sur notre lieu de vie, nos enfants, sur le futur … Bonne journée.

Réponse : Bonjour et merci pour votre message. Nous sommes heureux de vous compter parmi nous lundi 19 juin prochain pour la réunion d’information et les ateliers thématiques, qui porteront notamment sur les impacts du projet Valopôle. L’occasion de partager et réfléchir ensemble à vos interrogations et les solutions proposées par le porteur de projet.

Dans cette attente, nous vous souhaitons un agréable week-end.

Maxime G. - BOVES - Bonjour un dossier d autorisation environnementale est il consultable ?

Réponse : Bonjour et merci pour votre message. Dans la mesure où le projet Valopôle n’en est qu’à la phase de concertation préalable volontaire (pour rappel, les dates de la concertation sont 12 juin > 12 juillet), les études d’autorisation environnementale sont en cours.

Nous sommes heureux de vous compter parmi nous lundi 19 juin prochain pour la réunion d’information et les ateliers thématiques, qui porteront notamment sur les impacts du projet Valopôle. L’occasion de partager et réfléchir ensemble à vos interrogations et les solutions proposées par le porteur de projet.

Dans cette attente, nous vous souhaitons un agréable week-end.

Olga M. - BOVES - Questions nombreuses, portant sur les nuisances et impacts sur notre environnement à court, moyen et long terme.

Réponse : Bonjour et merci pour votre message. Nous sommes heureux de vous compter parmi nous lundi 19 juin prochain pour la réunion d’information et les ateliers thématiques, qui porteront notamment sur les impacts du projet Valopôle. L’occasion de partager et réfléchir ensemble à vos interrogations et les solutions proposées par le porteur de projet.

Dans cette attente, nous vous souhaitons un agréable week-end.

Hubert T. - BOVES - Connaitre votre extension

Réponse : Bonjour et merci pour votre message. Nous organisons lundi 19 juin prochain à 18h30 à la salle des fêtes de Boves une réunion d’information et les ateliers thématiques, qui porteront notamment sur les impacts du projet Valopôle. L’occasion de partager et réfléchir ensemble à vos interrogations et les solutions proposées par le porteur de projet.

Je vous invite à vous inscrire aujourd’hui sur le site www.valopole.fr / rubrique les rendez-vous (clôture des inscriptions le 17/06/2023 à 23h59).

Dans cette attente, nous vous souhaitons un agréable week-end.

C. Joël - BOVES - A quelle date le site que je consulte actuellement a-t-il éré mis en place? Pourquoi cette information si tardive et si parcellaire pour les citoyens de la commune?

Bonjour Monsieur et merci pour votre message. Nous avons annoncé la phase de concertation préalable volontaire par différents canaux il y a quelques semaines :

  • le 12 mai dernier par voie de presse : article paru dans le Courrier Picard et le sitei nternet de France 3 Picardie,
  • le 25 mai par voie d’affichage sur dans les 12 mairies du périmètre de la concertation (Boves, Amiens, Longueau, Cagny, Fouencamps, Cottenchy, Dommartin, Estrées-sur-Noye, Grattepanche, Sains-en-Amiénois, Rumigny et Saint-Fuscien),
  • Le 25 mai sur notre site internet, qui a été mis à jour le 30 mai avec le dossier de concertation téléchargeable. Ce même dossier à été mis à disposition dans les mairies suscitées.

Nous organisons lundi 19 juin prochain à 18h30 à la salle des fêtes de Boves une réunion d’information et les ateliers thématiques, qui porteront notamment sur les impacts du projet Valopôle. L’occasion de partager et réfléchir ensemble à vos interrogations et les solutions proposées par le porteur de projet.
Je vous invite à vous inscrire aujourd’hui sur le site www.valopole.fr / rubrique les rendez-vous (clôture des inscriptions le 17/06/2023 à 23h59).

Dans cette attente, nous vous souhaitons un agréable week-end.

H. Odile - BOVES - principalement 2 points me posent question dans ce projet:

1) emprise à nouveau de terres agricole sur ce secteur. agriculture remplacée par des déchets entreposés qui entraine les inconvénients suivants: circulation accrue , odeurs++++, déchets qui volent aux alentours (c'est du vécu)
2) construction d'un immense bâtiment de tri (8.5 ha ) qui fait face à Amazon de l'autre coté de Boves(10 ha). Boves est en étau entre ces 2 immenses bâtiments.

Je suis intéressée de participer à l'atelier de ce lundi.
Cordialement.

Réponse : Bonjour et merci pour votre message.
Factuellement, Il y a plus de 3kms de distance entre le site d’Amazon et le terrain pressenti pour l’implantation du Projet Valopôle.
A noter également que le projet serait implanté à environ 1,5km des premiers lotissements. Pour autant, nous comprenons les désagréments qui ont pu être occasionnés par le site actuel. Parmi les objectifs du projet, il s’agira d’accélérer le tri, la valorisation et donc de réduire l’enfouissement de nos déchets. L’ambition du projet porte également sur une maîtrise accrue des nuisances. Ce sera d’ailleurs l’une des thématiques de l’un des ateliers de la réunion du lundi 19 juin prochain à 18h30 à la salle des fêtes de Boves. Nous prenons d’ailleurs bonne note de votre inscription.

Dans l’attente d’échanger lundi prochain, nous vous souhaitons un agréable week-end.

François F. Dommartin

Bonjour.
Un réseau de fourniture de bio gaz sur l’ensemble des communes concernées par le projet est il envisagé en concertation avec le Département et la Région ? Ce service rentrerait dans l’idée d’une économie circulaire en matière d’économies d’énergies. Actuellement une grande partie des populations se chauffe de manière disparate ( comme partout) avec une visibilité à terme très limitée sur la pérennité économique de ces énergies…..( fuel, électricité, GPL en citerne, bois…)

Réponse :

Bonjour Monsieur, merci pour votre question. Un réseau de fourniture de gaz aux collectivités est actuellement à l’étude et concerne plusieurs partenaires. Nous ne manquerons pas de tenir le public informé le cas échéant, et d’envisager une intégration au projet si cette installation est réalisable, sous réserve des autorisations requises.

Je vous invite à participer à la réunion publique de synthèse le 7 juillet à 19h, à la salle des fêtes de Boves.

Je vous souhaite une bonne journée.

 

Hubert T. - Boves - Connaître le dossier de l'extension

Réponse :

Bonjour Monsieur et merci pour votre message. Nous mettons à disposition du public un dossier de concertation reprenant l’ensemble des objectifs et caractéristiques du projet Valopôle de Boves. Ce dernier est consultable et téléchargeable sur le site internet de la concertation préalable, également via ce lien : https://www.valopole.fr/projet

Je vous invite également à participer à la réunion publique de synthèse le 7 juillet à 19h, à la salle des fêtes de Boves.

Bonne journée.

 

Joël C. - Boves - Aucune question à ce jour, je découvre l'information 2023/06 /17 à 2h08

Réponse :

Bonjour Monsieur et merci pour votre message. Nous avons annoncé la phase de concertation préalable volontaire par différents canaux il y a quelques semaines :
Le 12 mai dernier par voie de presse : article paru dans le Courrier Picard et le site internet de France 3 Picardie,
Le 25 mai par voie d’affichage sur dans les 12 mairies du périmètre de la concertation (Boves, Amiens, Longueau, Cagny, Fouencamps, Cottenchy, Dommartin, Estrées-sur-Noye, Grattepanche, Sains-en-Amiénois, Rumigny et Saint-Fuscien),
Le 25 mai sur notre site internet, qui a été mis à jour le 30 mai avec le dossier de concertation téléchargeable. Ce même dossier à été mis à disposition dans les mairies suscitées.

Je vous invite à participer à la réunion publique de synthèse le 7 juillet à 19h, à la salle des fêtes de Boves.

Bonne journée,

 

Roland A. - Longueau - Je suis de Longueau. Actuellement nous avons suivant le vent des odeurs désagréables. Il me semble que cette nuisance provient de ce site. Pouvez vous me rassurer que ce problème sera résolu ? Cordialement.

Réponse :

Bonjour Monsieur, je vous remercie pour votre question. Le site SECODE porte une attention particulière à ce que des nuisances ne soient pas causées aux alentours de ses installations. Ainsi, tout est mis en œuvre pour maîtriser des odeurs par exemple. Ainsi,une cartographie des odeurs est réalisée régulièrement et déclenche des actions spécifiques.
Le projet Valopôle de Boves, prévoirait une baisse des tonnes à  l’activité de stockage pour augmenter la part de valorisation. Ainsi, les sources potentielles de nuisances olfactives seraient réduites, l’ambition du projet porterait également sur une maîtrise accrue de ces nuisances.

Je vous invite à participer à la réunion publique de synthèse le 7 juillet à 19h, à la salle des fêtes de Boves.

Bonne journée.

 

Olivier R. - Boves

Bonjour

  1. je n'ai pas bien compris si vous allez faire du recyclage et/ou du stockage ? 
  2. j'envisage de vendre ma maison dans 3 ou 4 ans et je crains une dévalorisation à cause du nombre croissant de camion qui vont passer (aller et retour). Combien sont prévus par jour ?

Merci pour vos réponses.

Réponse :

Bonjour Monsieur, merci pour vos questions.
Plusieurs éléments de réponses, faisant suite à la réunion d’information et aux ateliers du 19 juin dernier.

Le projet Valopôle de Boves prévoirait en effet une activité de valorisation/recyclage de déchets non dangereux pour 245 000 tonnes annuel  (67,4 % de l’activité du site) et également une activité de stockage pour 100 000 tonnes annuelles ( 32,6 % de l’activité du site).

Le total des déchets traités sur le site serait donc de 415 000 tonnes par an (intégrant les déchets inertes issus de la construction).

A noter : l’activité de stockage représenterait une part nettement en baisse par rapport à l’activité de la SECODE aujourd’hui et serait amenée à baisser encore dans les années à venir afin de respecter les textes en vigueur.

Concernant la valorisation immobilière, une observation des prix de l’immobilier à Boves et ses environs a été effectuée en mars 2023 (nous tenons à votre disposition cette étude). Il est ressorti de cette observation que le prix de l’immobilier n’a pas subi de changement particulier en comparaison d’autres communes similaires à proximité.
La création du projet Valopôle ne remettrait pas en question les valeurs immobilières des habitations.
Concernant le trafic routier, vous le savez, une route d’accès directe depuis la rocade sud amiénoise a été aménagée en 2010 : aucun camion rejoignant la SECODE et le projet Valopôle ne doit passer par le centre de la commune de Boves.
En capacité maximale du projet Valopôle de Boves, 12 à 19 camions par heure transiteraient par jour, soit environ 200 camions au total par jour.

 

Jean Frédéric M. - Amiens

 Etes vous certains de ne pas prendre les gens pour des imbéciles : Vous affichez un "objectif" de 66 % de valorisation , mieux qu'aujourd'hui, mais vous doublez les tonnes et donc les camions ! Vous voulez faire de ce projet la méga poubelle picarde ? D'où viennent tous ces tonnes ? près de 500 000 ? c'est juste hallucinant !

Réponse :

Bonjour Monsieur, merci pour votre question.

L’ambition du projet Valopôle n’est pas “d'être la poubelle picarde” mais plutôt le centre de valorisation des déchets du territoire samarien.

En effet, ce projet prévoirait en effet une activité de valorisation/recyclage de déchets non dangereux pour 245 000 tonnes annuel  (67,4 % de l’activité du site) et également une activité de stockage pour 100 000 tonnes annuelles ( 32,6 % de l’activité du site).
Le total des déchets traités sur le site serait donc de 415 000 tonnes par an (intégrant les déchets inertes issus de la construction), dont environ 85% seraient issus du territoire samarien.
A noter : l’activité de stockage représenterait une part nettement en baisse par rapport à l’activité de la SECODE aujourd’hui et serait amenée à baisser encore dans les années à venir afin de respecter les textes en vigueur.

Concernant le trafic routier, vous le savez, une route d’accès directe depuis la rocade sud amiénoise a été aménagée en 2010 : aucun camion rejoignant la SECODE et le projet Valopôle ne doit passer par le centre de la commune de Boves.
En capacité maximale du projet Valopôle de Boves, 12 à 19 camions par heure transiteraient, soit environ 200 camions au total par jour.
Espérant que ces éléments permettent de répondre à vos questions, nous serons ravis de vous accueillir à la réunion publique de synthèse le 7 juillet (19h - Salle des fêtes de Boves), au cours de laquelle nous pourrons approfondir ces éléments.

Olivier R. - Boves - 20 juin

à l'attention du Directeur du site SECODE.

Précision sur le camion arrêté un matin dans Boves, il y a qq années (et que j'ai guidé jusqu'au Rond point de la SECODE). Il venait a priori de Montville (76) et appartenait à Brenntag France qui est une filiale du Groupe Brenntag, le leader mondial du marché de la distribution de produits chimiques et d'ingrédients !

Hier soir, lors de la "réunion de concertation" certains parmi la douzaine de cadres et consultants venus rencontrer les campagnards bovois ne se sont pas présentés. Ce n'est pas correcte et courtois.
Cela a très mal commencé avec l'enfumage de votre agence de com bordelaise concernant le trac qui n'a jamais été distribué à Boves et dans les 12 communes concernées.
La maire a filé à l'anglaise rapidement, elle aurait pu avoir la bienséance d'accueillir les bovois et Véolia mais c'est une autre histoire.

C'est comme le camion citerne qui a traversé Boves lundi 19 juin vers 16:12. J'en conviens, vous n'êtes en aucun cas responsable des camions qui se perdent ou de ceux qui préfèrent passer par le "raccourci de Boves". Il est vrai que "cela ne coute 35 euros et ce n'est pas dissuasif " (sic la Commune)

Ce matin entre Cagny et Boves à 8:18, j'ai suivi un camion Véolia (immatriculé 62...) qui roulait à 20 km car il ne pouvait pas doubler le cycliste devant lui... En plus de l'électricité à bas prix, financez nous une piste cyclable à coté d'une nouvelle route mais aussi des capteurs gaz connecté à une application alerte "fermer vos fenêtres". Cela ne compensera jamais les 2 x 48 000 trajets camion/an que vous envisagez dans votre plaquette.
Belle journée même si je n'ai pas encore fait le point météo du jour en ma qualité de pilote de montgolfière mais je viens de voir que nous en dépression avec 1010 hectosPascal avec vents de 16 km/h. Les prévisions d'Abbeville et d'Albert sont très fiables tout comme les applications locales de Météo France pour les agriculteurs.

Nous avons régulièrement des formations météo et aussi sécurité-gaz propane et même hydrogène quand nous allons voler en ballon à gaz en Allemagne. Il m'est arrivé d'être en proximité de votre site de Boves en montgolfière. Avant cela, conformément aux recommandations de mon instructeur, nous remontons en altitude bien évidement à cause des risques potentiels identifiés par la DGAC.

Dormez tranquille braves bovois et n'ouvrez pas vos fenêtres la nuit car çà sent le gaz !

Respectueusement, Olivier R.

Réponse :

Bonjour Monsieur, merci pour vos observations.

Plusieurs éléments de réponses à vous partager :

Concernant la réunion et les ateliers proposés aux habitants de Boves et alentours, nous vous rappelons que cette démarche de concertation est volontaire et à notre initiative. L’objectif de cette concertation est bien de poursuivre le dialogue que la SECODE et Veolia mènent depuis plusieurs années, notamment à travers des portes ouvertes du site.
Concernant le flyer évoqué, il est en cours de distribution cette semaine dans tous les foyers de la commune de Boves, et distribué aux commerces de proximité des communes aux alentours.

Concernant le trafic routier, vous le savez, une route d’accès directe depuis la rocade sud amiénoise a été aménagée en 2010 : aucun camion rejoignant la SECODE et le projet Valopôle ne doit passer par le centre de la commune de Boves.
Nous sommes attentifs au fait que certains camions puissent utiliser d’autres itinéraires,  pour des raisons que nous ne maîtrisons pas (suggestions de l’application Waze par exemple). Nous allons envisager les actions nécessaires pour que cette situation s’améliore. Pour rappel, en capacité maximale du projet Valopôle de Boves, 12 à 19 camions par heure transiteraient par jour, soit environ 200 camions au total par jour.

Enfin, la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) fixe en effet les conditions de survol particulières pour les sites industriels notamment : la SECODE ne fait pas exception.

Espérant que ces éléments permettent de répondre à vos questions, nous serons ravis de vous accueillir à la réunion publique de synthèse le 7 juillet (19h - Salle des fêtes de Boves), au cours de laquelle nous pourrons approfondir ces éléments.

 

Jean-Pascal H. - Boves - Bonjour, Comment comptez-vous compenser les 50ha de terres agricoles enlevées à l'agriculture pour atteindre le zéro artificialisation nette ? Merci

Réponse :
Bonjour, merci de nous partager votre question, nous vous revenons rapidement.

Jean-Pascal H. - Boves

Question :
Bonjour,
L'installation actuelle ne permet pas de contenir tous les rejets de gaz (nombreuses plaintes de riverains). En quoi la nouvelle permettrait elle de faire mieux ? Si oui comment ?
Ceci aussi bien pour les émanations issues de la décomposition de matières fermentescibles enfouies que celles du compostage à l'air libre ?

Réponse :
Bonjour, merci de nous partager votre question, nous vous revenons rapidement.

 

Jean-Pascal H. - Boves

Question :
Le site actuel gère les déchets de l'équivalent de 600/700 000 habitants, dixit la présentation en ateliers. Soit plus que la population de la Somme, alors qu'il existe 4 sites d'enfouissement dans le département : pourquoi cette disproportion territoriale ?
Le nouveau projet prévoit de traiter encore plus de déchets : ce qui veut dire que Boves recevrait les déchets d'une grande partie du nord de la France : quelle justification ? Sinon de dire que les autres territoires ne veulent pas traiter chez eux leurs déchets.
Merci

Réponse :
Bonjour, merci de nous partager votre question, nous vous revenons rapidement.

 

Jean-Pascal H. - Boves

Question :

Bonjour,
Le site actuel SECODE traite beaucoup plus de déchets que ce pourquoi il était prévu à l'origine, sans que les habitants n'aient eu à donner leur avis sur cette extension insidieuse d'activité. Quelles garanties pouvez vous nous donner que si vous aviez l'autorisation de traiter 400 000T à Valopole, nous ne nous retrouverions pas d'ici 10 ans à 500/600 000 T?
Merci

Réponse :

Bonjour, merci de nous partager votre question, nous vous revenons rapidement.

 

Jean-Pascal H. - Boves

Question :

Bonjour,
Pouvez-vous nous indiquer quelle est la teneur de vos discussions avec la Mairie de Boves? Ceci par soucis de transparence démocratique.
Merci

Réponse :

Bonjour, merci de nous partager votre question, nous vous revenons rapidement.

 

Jean-Pascal H. - Boves

Question :

Bonjour,
Le gigantisme du projet Valopole, qui vise à réduire le coût du tri ne va t-il pas à l'opposé de l'incitation des citoyens à réduire leurs déchets en ne leur faisant comprendre le vrai coût des déchets ?
Merci

Réponse :

Bonjour, merci de nous partager votre question, nous vous revenons rapidement.

 

Jeremy S. - Boves

Question :

Si le projet Valopole aboutit, la dévalorisation immobilière sera certaine notamment pour les habitations les plus impactées par les nuisances d’odeurs, de trafic de camions. Par sa proximité et sa taille, le projet Valopole ne peut être comparé au site Secode. Comment Véolia compte dédommager les habitants propriétaires ?

Réponse :

Bonjour, merci de nous partager votre question, nous vous revenons rapidement.

 

Jeremy S. - Boves

Question :

Quelles seraient les jours et amplitudes horaires d’ouverture du site et du trafic routier ? Actuellement pour la Secode les premiers camions (et les nuisances qui vont avec) débutent à 5h30 dans Boves, c’est déjà trop.

Réponse :

Bonjour, merci de nous partager votre question, nous vous revenons rapidement.

 

Jeremy S. - Boves

Question :
Actuellement un bon nombre d’habitants subissent des nuisances olfactives émanant de la Secode, alors que vous martelez faire tout votre possible pour les limiter. Comment la situation ne pourrait elle pas s’empirer avec le projet Valopole, puisque plus proche des habitations (odeurs plus fortes, plus fréquentes, et qui « profiteront » à de plus nombreux habitants ?)

Réponse :
Bonjour, merci de nous partager votre question, nous vous revenons rapidement.

 

Olivier R. - Boves

Question :
En historien amateur, je souhaite faire référence au site web"chemins de mémoire" du Ministère de l'Armée française. Concernant les premières attaques aux gaz en avril 1915 en Belgique, on peut lire : "Le moment idéal pour ce genre d'attaque était soit le lever du jour, en particulier s'il y avait du brouillard ou au contraire à la tombée de la nuit"
CQFD pour "votre" hydrogène sulfuré toxique que l'on sent fréquemment.
Questions :
1/ maîtrisez vous vraiment la technologie du stockage du gaz ?
2/ Ouvrez vous les vannes la nuit quand bovois et techniciens de la DREAL dorment ?
3/ Arrivez-vous à bruler de l'hydrogène sulfuré dans votre torchère en le combinant avec du méthane ?

Réponse :

Bonjour, merci de nous partager votre question, nous vous revenons rapidement.

 

Patricia G. - Boves

Question :

Madame, Monsieur,

Je me permets d'attirer votre attention sur le fait que je vous ai transmis le 12 juin deux questions dont l'une a fait l'objet d'une réponse intermédiaire, dont je vous remercie tout en restant en attente de votre suivi, tandis que l'autre est restée sans réponse.

A ce jour, je souhaiterais savoir :

1. Quelle est la nature exacte des gaz et odeurs régulièrement émis et répandus par vos activités, parfois des heures durant, dans les communes avoisinant votre site actuel ?

2. Quelles sont les études dont vous disposez pour évaluer les effets de ces émissions à court, moyen et long terme sur l'environnement et la santé humaine ?

3. Quels sont les moyens mis en oeuvre sur le site actuel pour mettre un terme à ces émissions, pour le moins particulièrement nauséabondes et incommodantes du seul point de vue olfactif ?

4. Dans quelles proportions ces émissions risquent-elles d'augmenter dans le cadre du projet Valôpole d'extension du site ?

Réponse :

Bonjour, merci de nous partager votre question, nous vous revenons rapidement.

 

Patricia G. - Boves

Question :

Madame, Monsieur,
Pouvez-vous svp clarifier ce que vous entendez par "En complétant le formulaire d'inscription, vous consentez à ce que vos données soient collectées et traitées."? De quelle collection et de quel traitement s'agit-il?
Cordialement,

Réponse :

Bonjour Madame et merci pour votre question, la collecte et le traitement des données est régi par le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) que nous respectons strictement. Vous pouvez retrouver ces informations et notre politique de confidentialité dans dans le cadre de la présente concertation / Page questions/réponses :
“En complétant le formulaire d'inscription, vous consentez à ce que vos données soient collectées et traitées. Plus d'informations
Lire la charte de modération.”

Espérant que ces éléments permettent de répondre à vos questions, nous vous souhaitons une bonne journée.

Patricia G. - Boves

Question :

Madame, Monsieur,

Je me permets d'attirer votre attention sur le fait que je vous ai transmis le 12 juin deux questions dont l'une a fait l'objet d'une réponse intermédiaire, dont je vous remercie tout en restant en attente de votre suivi, tandis que l'autre est restée sans réponse.

A ce jour, je souhaiterais savoir :

  1. Quelle est la nature exacte des gaz et odeurs régulièrement émis et répandus par vos activités, parfois des heures durant, dans les communes avoisinant votre site actuel ?
  2. Quelles sont les études dont vous disposez pour évaluer les effets de ces émissions à court, moyen et long terme sur l'environnement et la santé humaine ?
  3. Quels sont les moyens mis en oeuvre sur le site actuel pour mettre un terme à ces émissions, pour le moins particulièrement nauséabondes et incommodantes du seul point de vue olfactif ?
  4. Dans quelles proportions ces émissions risquent-elles d'augmenter dans le cadre du projet Valôpole d'extension du site ?

 

Réponse :

Bonjour Madame,

Je vous remercie pour vos questions. Le site SECODE produit du biogaz à partir de la décomposition (également appelée méthanisation), des matières organiques enfouies dans les casiers de son centre de stockage de déchets. Les émissions diffuses de biogaz peuvent occasionner des nuisances olfactives, en particulier à cause de la présence de sulfure d’hydrogène (H2S).

Plusieurs facteurs peuvent également influencer l’intensité et la fréquence d’épisodes olfactifs, comme la météo, des variations à la source de l’émission, des activités proches (des épandages agricoles par exemple) ou enfin de la topographie du terrain.

Les substances gazeuses prises en compte dans les évaluations de risques sanitaires pour les sites classés ISDND (Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux) sont les suivantes :

  • Le dichlorure d’éthylène (appelé également 1,2 Dichloroéthane),
  • Le Benzène,
  • L’hydrogène sulfuré (H2S, responsable des nuisances olfactives).

Ces substances gazeuses surveillées ont été classées par un large comité d’experts nationaux comprenant en autres la DREAL (Direction Régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement), le ministère de l’environnement, l’ADEME (Agence de Transition Écologique), la FNADE (Fédération Nationale des Activités de la Dépollution et de l’Environnement), l’INERIS (Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques) et de la FNE (France Nature Environnement).

Plusieurs contrôles sont donc effectués en limite de propriété :

  • Contrôle de qualité du biogaz : semestriel et de façon inopinée une fois par an par la DREAL,
  • Contrôle des rejets moteurs et torchère : semestriel et de façon inopinée une fois par an par la DREAL,
  • Contrôle des émissions diffuses : une fois par an.  

La cause des nuisances olfactives est donc dû aux émissions diffuses de biogaz pouvant se produire avec la décomposition de déchets organiques ou biodéchets, aucune autre activité ne peut être source de nuisances en dehors du site SECODE. Des actions seront mises en place pour limiter ces émissions diffuses et ainsi améliorer le captage du biogaz.

De plus, la législation fait évoluer au 1er janvier 2024 le traitement des biodéchets, ils devront désormais êtres triés à la source, à part des déchets ménagers, par les particuliers et les entreprises. La part de ces déchets traités sur des site comme la SECODE sera donc réduite, entraînant une baisse du biogaz produit, réduisant donc la possibilité d’émissions diffuses.

Enfin, le projet Valopôle serait doté d’une capacité de stockage réduite, favorisant ainsi le tri et la valorisation des déchets. Cette baisse importante de la quantité de matières stockées, réduira donc encore les possibilités de nuisances.

Je vous souhaite une bonne journée.

 

Bertille et Marcel D - Boves

Question :
Le projet d'agrandissement à Boves, dans les prochains mois, du site de valorisation des déchets mais aussi de son site d'enfouissement, présenté par la SECODE/VEOLIA pour les décennies futures, nous interrogent grandemement pour nos enfants, petits enfants et habitants de Boves car nous subissons déjà depuis les années 1980:
- la noria de camions toujours en augmentation (130/jour aujourd'hui, + 40% demain)
- les odeurs presque au quotidien dues à l'enfouissement des déchets qui continueront demain (même si on nous assure que la quantité de déchets enfouis diminuera mais ce sera des dizaines de milliers de tonnes/an),
- de l'émanation de gaz soufrés et de toutes sortes dont on peut se poser des questions pour la santé de tous, d'autant que ce projet d'agrandissement sera placé à moins de 1,5km des premières habitations dominé par les vents sud-ouest,
- le risque de pollution des nappes phréatiques dans une zone classée "RAMSAR" (à moins de 2,5km des étangs st Ladre) ...
A l'heure de la préservation de la nature et du climat, l'artificialisation de 48 hectares de terre agricole est un non sens écologique...
Et surtout, la gestion des déchets:
- a t elle besoin d'un traitement industriel pharaonique (pour plus de 700.000 habitants, 300 entreprises) sur un seul lieu, celui à Boves le long de route D167 entre Boves et Sains en Amiénois ?
- ne peut-elle pas être réalisée dans le cadre de plus petits centres de tris répartis sur le tout le territoire samarien (pour éviter les transports de masse et s'affrachir de l'enfouissement aussi gigantesque, risquant de polluer les nappes phréatiques et responsables des gaz olfactifs, voire toxiques pour la santé) , cette gestion des déchets en petits centres étant une recommandation du Conseil Régional des Hauts de France ?
-ne doit-elle pas être réfléchie dans un cadre politique d'élus des collectivités territoriales pour protéger ses habitants et non pas être confiée à une entreprise privée ?

C'est pourquoi, nous sommes contre le projet d'agrandissement "VALOPOLE" et nous souhaitons ardamment que des solutions alternatives soient mises en oeuvre par la "puissance publique d'Etat" de l'ensemble des collectivités territoriales samariennes en espérant aussi que les élus municipaux de la ville de Boves sauront dire "NON" au changement de PLU des 48 hectares des terres agricoles convoitées par la SECODE/VEOLIA, pour tenir compte du REFUS de l'extension du site de valorisation et d'enfouissement de beaucoup d'habitants de Boves ...

Réponse :

Madame, Monsieur, nous vous remercions pour votre question

Concernant le trafic routier évalué en constante augmentation dans votre question, l’historique des 5 dernières années montre un trafic stable avec 120 à 130 camions par jour. Les chiffres de trafic présentés dans le cadre du dossier de concertation sont considérés au maximum de la capacité à laquelle le site pourrait être autorisé afin de ne pas minimiser les études d’impacts. En l'occurrence si nous effectuons le même exercice avec les autorisations d’aujourd’hui, cela représenterait un potentiel de 200 véhicules par jour alors que nous n’en constatons que 129 (données 2021). La précédente autorisation pour le site était conditionnée par la mise en place d’un accès non traversant pour Boves et a donné lieu à la route d’accès nommée route SECODE. L’urbanisation grandissante n’a pas permis de maintenir l’efficacité de cette mesure par l’apparition d’un nouveau lotissement, celui des “Longues haies”, le long d’une partie de la route permettant de se rendre sur le site actuel. La synthèse de la concertation présentée le 7 juillet en réunion publique a fait état d’un engagement à mener une étude de contournement et/ou d’aménagement de cette voie le long de ce lotissement ainsi qu’une étude de déplacement d’une partie de l’activité permettant de réduire l’impact sur le trafic routier du projet Valopole.

Concernant le risque de nuisance olfactive, celui-ci est lié aux émissions diffuses de biogaz pouvant se produire avec la décomposition de déchets organiques ou biodéchets. Sur ce point des actions quotidiennes de prévention des risques seront mises en place, comme c’est actuellement le cas sur le site existant pour traiter les émissions diffuses décelées et garantir la meilleure captation du biogaz. La synthèse de la concertation présentée le 7 juillet en réunion publique a fait état d’un engagement de mise en œuvre d’actions complémentaires volontaires qui vont bien au-delà des exigences de la réglementation.

Deux éléments sont déterminants pour pouvoir affirmer que le risque baisse :
La capacité de stockage autorisée serait divisée par 2. Cette évolution de capacité entraînerait deux fois moins de potentiel d'émission de Biogaz en quantité.
L’évolution du caractère fermentescible du déchet. La législation fait évoluer au 1er janvier 2024 le traitement des biodéchets, ils devront être triés à la source, mis à part des déchets ménagers, par les particuliers et les entreprises. Cette évolution de la  nature du déchet réduirait également son potentiel de génération de Biogaz lors de sa décomposition.

Concernant l'émanation de gaz soufrés et de toutes sortes évoqués : des mesures en limite de propriété en plusieurs points du site sont réalisées et sont en dessous de tout seuil de risque sanitaire. Ces mesures durent aux alentours de 10 jours et sont réalisées par un laboratoire accrédité. Le choix d’effectuer ces mesures non réglementaire est volontaire et les capteurs sont placés en limite de propriété pour obtenir une mesure la plus représentative par sa proximité et sans possibilité de dispersion. Ces analyses sont à disposition du public dans le bilan d’exploitation consultable à la mairie de Boves et de Sains-en-Amienois. Les vents dominants de Sud-Ouest sont généralement établis et propices à une forte dispersion des odeurs.

Concernant le risque de pollution des nappes phréatiques dans une zone classée "RAMSAR" (à moins de 2,5km des étangs st Ladre), le projet serait ceinturé, comme le site actuel de SECODE, par un réseau de surveillance avec des piézomètres (forages) qui permettent de prélever et de faire analyser par un laboratoire accrédité la qualité des eaux de la nappe en amont et en aval du site. Sur le site actuel, 7 piézomètres sont en place et aucune analyse n’a montré d’impact des activités SECODE sur la nappe. Des contrôles inopinés par les services de l'État ont régulièrement lieu également. Ces analyses sont à disposition du public dans le bilan d’exploitation consultable à la mairie de Boves et de Sains-en-Amienois. Le site du projet Valopôle serait en dehors du périmètre de protection “RAMSAR”.

Le site actuel SECODE montre au-delà d’une préservation, un développement de la biodiversité. Le projet Valopole présente dans son dossier de concertation  un bilan de consommation du foncier inférieur aux 48ha évoqué dans cette question. Une forte volonté de conserver un maximum d’activité agricole a nourri la conception de ce projet. Plus de 50% des 48ha resteraient à vocation agricole tout au long de l’exploitation de site (2050). De plus l’actuel site mènerait des études de faisabilité pour une reprise d’activité agricole qui viendrait améliorer encore ce bilan de consommation du foncier.

Concernant le dimensionnement du projet, celui-ci est issu des besoins du territoire. Il est précisé dans le dossier de concertation que les apports en déchets non dangereux du site actuel sont issus pour 80% du département de la Somme et pour les 20% autres des départements limitrophes au département de la Somme. Les équivalences en habitants présentées dans le dossier de concertation sont calculées à partir de la couverture de nos services et des contrats auprès de nos clients, le chiffre de 700 000 équivalent habitants est bien l’équivalence du nombre d’habitants servi par nos services directement ou indirectement. Si l’on utilise les données issues de l’ADEME, issu du dernier rapport, pour évaluer le volume de déchets de la Somme,
pour la quantité de déchets ménagers assimilés, elle serait estimée à 316 440 tonnes
pour la quantité des déchets des entreprises et de construction; elle serait évaluée à 2 337 436 tonnes.

Soit une capacité du projet qui serait équivalente à moins de 20% de la production de déchets du département de la Somme.

Quantité DMA (Déchets Ménagers Assimilés) = Quantité DMA/hab x Nombre habitants = 556 kg/hab x 568 748 habitants = 331 011 tonnes
Quantité DAE (Déchets des Activités Économiques) = Quantité DAE/hab x Nombre habitants = 950 kg/hab x 568 748 habitants = 540 057 tonnes
Quantité Déchets de construction  = Quantité Déchets de construction/hab xNombre habitants = 3 160 kg/hab x 568 748 habitants = 1 797 379 tonnes
Total = 2 653 876 tonnes

Enfin, concernant les politiques publiques relatives à la gestion des déchets, le projet Valopôle répond aux orientations du SRADDET (Schéma Régional d'Aménagement de Développement Durable et d’égalité des territoires) de la région Hauts-de-France, à savoir renforcer la prévention et la valorisation matières, développer la valorisation énergétique et limiter le stockage. Le projet Valopôle s’inscrit donc dans une logique de modernisation du site existant en proposant un changement majeur de modèle, augmentant la part de valorisation des déchets et baissant significativement le stockage. Ce projet contribuerait à l’atteinte des objectifs précisés dans le dernier rapport d’évolution du volet “Déchets” du SRADDET Hauts-de-France consultable sur le site internet de la Région.


Nous vous souhaitons une bonne journée.

Jean-Pascal H. - Boves

Question :

Bonjour,
Comment comptez-vous compenser les 50ha de terres agricoles enlevées à l'agriculture pour atteindre le zéro artificialisation nette ?
Merci


Réponse :

Bonjour Monsieur , nous vous remercions pour votre question.
 
Nous tenons à préciser que le Projet Valopôle ne conduirait pas à “enlever” 48ha à l’agriculture. Le projet présente dans son dossier de concertation un bilan de consommation du foncier agricole inférieur aux 50ha évoqué dans cette question. Une forte volonté de conserver un maximum d’activité agricole a nourri la conception de ce projet. Plus de 50% des 48ha resteraient à vocation agricole tout au long de l’exploitation du site (2050).
Sur les mesures de compensation, les études de conception du projet qui sont encore en cours visent en premier lieu à éviter et réduire les impacts avant d’en envisager leurs compensations. Une étude préalable des effets du projet sur l’économie agricole du territoire serait réalisée pour en évaluer les potentielles mesures de compensation collective agricole. Les compensations pourraient revêtir un caractère financier pour accompagner et soutenir la filière agricole du territoire.

Nous vous souhaitons une bonne journée.

 

Jean-Pascal H. - Boves

Question :

Bonjour,
L'installation actuelle ne permet pas de contenir tous les rejets de gaz (nombreuses plaintes de riverains). En quoi la nouvelle permettrait elle de faire mieux ? Si oui comment ?
Ceci aussi bien pour les émanations issues de la décomposition de matières fermentescibles enfouies que celles du compostage à l'air libre ?

Merci

Réponse :

Bonjour Monsieur, nous vous remercions pour votre question.

Le risque de nuisance olfactive est lié aux émissions diffuses de biogaz pouvant se produire avec la décomposition de déchets organiques ou biodéchets. Sur ce point des actions quotidiennes de prévention des risques seront mises en place, comme c’est actuellement le cas sur le site existant pour traiter les émissions diffuses décelées et garantir la meilleure captation du biogaz. La synthèse de la concertation présentée le 7 juillet en réunion publique a fait état d’un engagement de mise en œuvre d’actions complémentaires volontaires qui vont bien au-delà des exigences de la réglementation.

Deux éléments sont déterminants pour pouvoir affirmer que le risque baisse :
La capacité de stockage autorisée serait divisée par 2. Cette évolution de capacité entraînerait deux fois moins de potentiel d'émission de Biogaz en quantité.
L’évolution du caractère fermentescible du déchet. La législation fait évoluer au 1er janvier 2024 le traitement des biodéchets, ils devront être triés à la source, mis à part des déchets ménagers, par les particuliers et les entreprises. Cette évolution de la  nature du déchet réduirait également son potentiel de génération de Biogaz lors de sa décomposition.

Nous vous souhaitons une bonne journée.

 

Jean-Pascal H. - Boves

Question :

Le site actuel gère les déchets de l'équivalent de 600/700 000 habitants, dixit la présentation en ateliers. Soit plus que la population de la Somme, alors qu'il existe 4 sites d'enfouissement dans le département : pourquoi cette disproportion territoriale ?
Le nouveau projet prévoit de traiter encore plus de déchets : ce qui veut dire que Boves recevrait les déchets d'une grande partie du nord de la France : quelle justification ? Sinon de dire que les autres territoires ne veulent pas traiter chez eux leurs déchets.
Merci

Réponse :

Bonjour Monsieur, nous vous remercions pour votre question.

Le dimensionnement du projet est issu des besoins du territoire. Il est précisé dans le dossier de concertation que les apports en déchets non dangereux du site actuel sont issus pour 80% du département de la Somme et pour les 20% autres des départements limitrophes au département de la Somme. Les équivalences en habitants présentées dans le dossier de concertation sont calculées à partir de la couverture de nos services et des contrats auprès de nos clients, le chiffre de 700 000 équivalent habitants est bien l’équivalence du nombre d’habitants servi par nos services directement ou indirectement. Si l’on utilise les données issues de l’ADEME, issu du dernier rapport, pour évaluer le volume de déchets de la Somme,
pour la quantité de déchets ménagers assimilés, elle serait estimée à 316 440 tonnes
pour la quantité des déchets des entreprises et de construction; elle serait évaluée à 2 337 436 tonnes.

Soit une capacité du projet qui serait équivalente à moins de 20% de la production de déchets du département de la Somme.

Quantité DMA (déchets ménagers assimilés) = Quantité DMA/hab x Nombre habitants = 556 kg/hab x 568 748 habitants = 331 011 tonnes
Quantité DAE (Déchets des Activités Économiques) = Quantité DAE/hab x Nombre habitants = 950 kg/hab x 568 748 habitants = 540 057 tonnes
Quantité Déchets de construction  = Quantité Déchets de construction/hab x Nombre habitants = 3160 kg/hab x 568 748 habitants = 1 797 379 tonnes
Total = 2 653 876 tonnes

 
Nous vous souhaitons une bonne journée.

 

Jean-Pascal H. - Boves

Question :

Bonjour,
Le site actuel SECODE traite beaucoup plus de déchets que ce pourquoi il était prévu à l'origine, sans que les habitants n'aient eu à donner leur avis sur cette extension insidieuse d'activité. Quelles garanties pouvez vous nous donner que si vous aviez l'autorisation de traiter 400 000T à Valopole, nous ne nous retrouverions pas d'ici 10 ans à 500/600 000 T?
Merci

Réponse:

Bonjour Monsieur , nous vous remercions pour votre question.

Concernant l’activité de sites comme la SECODE (installation de stockage de déchets non dangereux), celle-ci est régie par une autorisation préfectorale d’exploitation, cette dernière fixe la quantité de déchets stockables (annuellement et en totalité) et la durée d’exploitation du site. Si l’un de ces deux critères est atteint, le site n’a alors plus le droit d'accueillir de nouveaux déchets et rentre alors en phase de post-activité (surveillance du site pendant une durée de 30 ans).

La loi “anti-gaspillage et économie circulaire” porte des engagements forts en matière de réduction des déchets (fin des plastiques à usage unique par exemple) et d’augmentation de la part valorisée par les sites ISDND. Ainsi la réduction du stockage de déchets telle que prévue dans le projet Valopôle se trouve justifiée par une évolution technique permettant une meilleure valorisation des matières et également un environnement politique et législatif favorable.

Pour rappel, depuis 2007, la capacité de traitement par stockage n’a pas été revue à la hausse et diminue constamment depuis 2021, la part des déchets valorisés étant elle en constante augmentation.

Nous vous souhaitons une bonne journée.

 

Jean-Pascal H. - Boves

Question :

Bonjour,
Pouvez-vous nous indiquer quelle est la teneur de vos discussions avec la Mairie de Boves? Ceci par soucis de transparence démocratique.
Merci


Réponse :

Bonjour Monsieur , nous vous remercions pour votre question.

Comme tous les exploitants des installations ISDND (Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux), nous échangeons régulièrement avec la Mairie de Boves dans le cadre de notre activité (bilan d’exploitation annuel, informations sur les travaux, visite de l’installation par le conseil municipal), Dans le cadre du projet Valopôle, nous tenons  informée la Mairie de Boves de l’avancement du projet, comme nous l’avons fait pour la concertation volontaire préalable.
 
Nous vous souhaitons une bonne journée.

 

Jean-Pascal H. - Boves

Question :

Bonjour,
Le gigantisme du projet Valopole, qui vise à réduire le coût du tri ne va t-il pas à l'opposé de l'incitation des citoyens à réduire leurs déchets en ne leur faisant comprendre le vrai coût des déchets ?
Merci

Réponse :

Bonjour Monsieur , nous vous remercions pour votre question.
 
Nous adhérons à l’idée que le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas. L’objectif visé par le loi anti-gaspillage pour une économie circulaire est de réduire de 15% la quantité des déchets produite par les ménages français d’ici 2030.
 
Ce but, transcrit dans le Schéma régional d'aménagement, de développement durable et d'égalité des territoires (SRADDET), nécessite des changements dans nos comportements individuels mais également des outils permettant le réemploi. VEOLIA a porté plusieurs projets de ressourceries sur la région et ambitionne le développement du réemploi sur le territoire du Grand Amiénois.    

Toutefois une part non négligeable de déchets subsiste et des outils  industriels de préparation des matières recyclées et combustibles au service des territoires sont nécessaires pour plus de valorisation. Le territoire de la Somme ne dispose actuellement pas de tels outils, capables d’apporter des solutions pour atteindre ce changement majeur.
 
Ainsi, le projet Valopôle est une réponse au tri des déchets et leurs valorisations par la transformation de ces déchets triés en matières recyclées ou en matières combustibles, et par conséquent contribue à limiter réduire le recours au stockage.
 
Nous vous souhaitons une bonne journée.

 

Jeremy S. - Boves

Question :

Si le projet Valopole aboutit, la dévalorisation immobilière sera certaine notamment pour les habitations les plus impactées par les nuisances d’odeurs, de trafic de camions. Par sa proximité et sa taille, le projet Valopole ne peut être comparé au site Secode. Comment Véolia compte dédommager les habitants propriétaires ?

Réponse :

Bonjour Monsieur , nous vous remercions pour votre question.

Une étude réalisée par un expert indépendant portant sur le sujet de l’évolution des valeurs foncières de Boves et des communes environnantes a été réalisée en mars 2023. Ce document, à la disposition du public en Mairie de Boves, ne relève pas de conséquences sur le prix de l’immobilier au regard du risque actuel de nuisances qu’il soit olfactif ou lié au trafic.

Le projet Valopôle disposerait d’une intégration paysagère améliorée et d’une baisse de la part de déchets stockés et de leur nature fermentescible (entraînant une baisse du risque des nuisances olfactives).

Les chiffres de trafic présentés dans le cadre du dossier de concertation sont considérés au maximum de la capacité à laquelle le site pourrait être autorisé afin de ne pas minimiser les études d’impacts. En l'occurrence si nous effectuons le même exercice avec les autorisations d’aujourd’hui, cela représenterait 200 véhicules par jour alors que nous n’en constatons que 129 (données 2021). La synthèse de la concertation présentée le 7 juillet en réunion publique a fait état d’un engagement à mener une étude de contournement et/ou d’aménagement de cette voie le long du lotissement des “Longues Haies” ainsi qu’une étude de déplacement d’une partie de l’activité permettant de réduire l’impact sur le trafic routier du projet Valopole.

Ainsi il ne serait pas évaluer un risque d’impact négatif sur les valeurs immobilières de Boves et des communes voisines.


Nous vous souhaitons une bonne journée.

 

Jeremy S. - Boves

Question :

Quelles seraient les jours et amplitudes horaires d’ouverture du site et du trafic routier ? Actuellement pour la Secode les premiers camions (et les nuisances qui vont avec) débutent à 5h30 dans Boves, c’est déjà trop.


Réponse:

Bonjour Monsieur , nous vous remercions pour votre question.

Le site SECODE ouvre ses portes le matin à 7h pour les fermer le soir à 18h (7h30-13h le samedi), les camions circulant en dehors de ces horaires n’ont donc pas accès aux installations du site. Les activités du projet Valopôle appliqueraient des horaires d'accueil des camions  équivalents.  

Une route d’accès directe depuis la rocade sud amiénoise a été aménagée en 2010. Aucun camion rejoignant la SECODE n’est autorisé à traverser le centre de la commune de Boves et nous veillons au respect de cette interdiction auprès de nos clients et personnels.

Nous vous souhaitons une bonne journée.

 

Jeremy S. - Boves

Question :

Actuellement un bon nombre d’habitants subissent des nuisances olfactives émanant de la Secode, alors que vous martelez faire tout votre possible pour les limiter. Comment la situation ne pourrait elle pas s’empirer avec le projet Valopole, puisque plus proche des habitations (odeurs plus fortes, plus fréquentes, et qui « profiteront » à de plus nombreux habitants ?)

Réponse :

Bonjour Monsieur, nous vous remercions pour votre question.

Le risque de nuisance olfactive est lié aux émissions diffuses de biogaz pouvant se produire avec la décomposition de déchets organiques ou biodéchets. Sur ce point des actions quotidiennes de prévention des risques seront mises en place, comme c’est actuellement le cas sur le site existant pour traiter les émissions diffuses décelées et garantir la meilleure captation du biogaz. La synthèse de la concertation présentée le 7 juillet en réunion publique a fait état d’un engagement de mise en œuvre d’actions complémentaires volontaires qui vont bien au-delà des exigences de la réglementation.

Deux éléments sont déterminants pour pouvoir affirmer que le risque baisse :
La capacité de stockage autorisée serait divisée par 2. Cette évolution de capacité entraînerait deux fois moins de potentiel d'émission de Biogaz en quantité.
L’évolution du caractère fermentescible du déchet. La législation fait évoluer au 1er janvier 2024 le traitement des biodéchets, ils devront être triés à la source, mis à part des déchets ménagers, par les particuliers et les entreprises. Cette évolution de la  nature du déchet réduirait également son potentiel de génération de Biogaz lors de sa décomposition.
 
Nous vous souhaitons une bonne journée.

 

Olivier R: - Boves

Question :

En historien amateur, je souhaite faire référence au site web"chemins de mémoire" du Ministère de l'Armée française. Concernant les premières attaques aux gaz en avril 1915 en Belgique, on peut lire : "Le moment idéal pour ce genre d'attaque était soit le lever du jour, en particulier s'il y avait du brouillard ou au contraire à la tombée de la nuit"
CQFD pour "votre" hydrogène sulfuré toxique que l'on sent fréquemment.
Questions :
1/ maîtrisez vous vraiment la technologie du stockage du gaz ?
2/ Ouvrez vous les vannes la nuit quand bovois et techniciens de la DREAL dorment ?
3/ Arrivez-vous à bruler de l'hydrogène sulfuré dans votre torchère en le combinant avec du méthane ?


Réponse :

Bonjour Monsieur,
 
Nous vous remercions pour vos questions et nous nous garderons bien de faire allusion à des événements historiques passés, par respect de la mémoire des personnes les ayant vécus.

L’activité essentielle sur le site SECODE consiste à traiter par l’enfouissement les déchets ultimes non dangereux et non à exploiter un stockage de gaz. La constitution d’un massif de déchets stockés génère une fermentation et une production de biogaz. Il est alors capté afin de le valoriser en production d'électricité via la combustion dans une unité industrielle dédiée.

L’activité est cadrée par une réglementation, l’installation est régulièrement contrôlée et bénéficie des meilleures techniques disponibles. VEOLIA investit en R&D dans les technologies de captations et de valorisation du Biogaz.
 
La captation et la valorisation du biogaz en électricité s’effectue 24h sur 24, 365 jours par an et représentent un revenu nécessaire à l’équilibre économique du site SECODE. Pour quelle raison se priver d’une captation de Biogaz représenterait une opportunité pour SECODE ?

L’hydrogène sulfuré, sur le site SECODE, est directement capté, lors de la phase d’épuration du biogaz, et stocké dans des filtres dédiés à cet effet et traités sur un autre site.
 
Nous vous souhaitons une bonne journée.

 

Jean-Pascal H: - Boves

Question :

Bonjour,
Le doublement du trafic en camions et en tonnage lié au projet valopole se traduira probablement par un doublement des déchets plastiques s'échappant des camions. Actuellement le nettoyage occasionnel ne permet pas de garder des fossés vraiment propres et aux alentours. Comment comptez-vous traiter ce problème démultiplié ?
Merci

Réponse:

Bonjour Monsieur, nous vous remercions pour votre question.

Les déchets rejoignant le site SECODE sont transportés par des camions bennes avec un toit bâché ou par des camions à contenants fermés, de façon à ce que les déchets ne puissent s’envoler.

Au-delà du nettoyage régulier du site et des abords, les équipes du site SECODE réalisent également un ramassage des déchets dans les fossés le long de la route reliant la rocade sud au site. Ces opérations mettent en évidence qu’une proportion significative des déchets ramassés, de par leur nature, ne peut provenir des activités du site SECODE (bouteilles en verres, emballages alimentaires non-vidés) mais également des incivilités des usagers de ces routes (jet sauvage de déchets).

Nous vous souhaitons une bonne soirée.

 

Jean-Pascal H.

Question :

Bonjour,
L’interdiction de l'enfouissement des déchets organiques est une bonne chose et leur compostage une nécessité. Par contre, les retours d'expérience dans la Somme, qu'il s'agisse des plateformes de compostage de Poulainville ou de Roisel indiquent comme à Boves un problème d'odeurs marqué engendrant une opposition à leur agrandissement. En quoi le projet Valopole saura mieux traiter les odeurs de compostage qu'à Poulainville ou Roisel ?
Merci

Réponse:

Bonjour Monsieur , nous vous remercions pour votre question.

Concernant le recours systématique aux solutions de compostage pour les déchets organiques, il convient de prendre en considération que le tri à la source des Biodéchets se décline par la mise en place de différents dispositifs en fonction du choix des collectivités comme par exemple des composteurs individuels ou collectifs ou encore par une collecte séparative des Biodéchets. Ces déchets pourront donc être valorisés localement ou sur des unités de compostage ou de préparation de soupe de méthanisation.

La particularité de l’activité de compostage SECODE est qu’il s’agit principalement de compostage de déchets verts générant un faible risque de nuisance olfactive à la différence d’autres flux sujets à un risque plus prononcé (boues par exemple). Les biodéchets qui seraient préparés sur le projet Valopole seraient à vocation de production de soupe de méthanisation, stockée en citerne avant expédition vers des méthaniseurs locaux pour une valorisation énergétique (production de Biogaz) et matière (digestat).

Nous vous souhaitons une bonne journée.

 

Nathalie C. - Boves

Question :

Madame, Monsieur, quels sont votre projets concernant la parcelle boisée dont vous vous êtes portés acquéreurs en 2016 ? Si votre projet Valopôle aboutit, allez-vous la vendre, la garder. Merci de votre retour.

Réponse :

Bonjour Madame, nous vous remercions pour votre question.

La destination de ce terrain n’est pas encore entérinée à ce jour et reste une réserve foncière appartenant à la société SECODE. Cette parcelle avait pour destination initiale l’extension du site. Elle est aujourd’hui remplacée par l’opportunité foncière d’une nouvelle parcelle non boisée qui fait l’objet du présent projet Valopôle.

Nous vous souhaitons une bonne journée.

 

Nathalie C. - Boves

Question :

Lors des ateliers, il a été précisé par un membre du personnel de Véolia, qu'hormis la taxe de 1,5 € à la tonne enfouie que perçoit la commune, il y aurait des pourparlers concernant d'autres compensations que vous accorderiez . Pouvez vous nous en dire plus ? Cordialement.

Réponse:

Bonjour Madame, nous vous remercions pour votre question.

Au sujet des contributions financières du site SECODE, une taxe est effectivement perçue par la commune de Boves au titre de l’article L233-92 du Code général des collectivités territoriales. De plus, le site SECODE contribue aux différents impôts locaux, normalement perçus par les communes ou les intercommunalités, comme la CFE ou la CVAE.

Sur les mesures de compensation, les études de conception du projet qui sont encore en cours visent en premier lieu à éviter et réduire les impacts avant d’en envisager leurs compensations. Une étude préalable des effets du projet sur l’économie agricole du territoire serait réalisée pour en évaluer les potentielles mesures de compensation collective agricole. Les compensations pourraient revêtir un caractère financier pour accompagner et soutenir la filière agricole du territoire.

Aussi lors de la réunion publique, il a été fait état de plusieurs pistes à à explorer en collaboration avec les parties prenantes :
Privilégier l’emploi sur Boves et les communes avoisinantes
Etudier la possibilité réglementaire d’être fournisseur d'énergie renouvelable locale
Opportunité d’une piste cyclable
Collaboration sur l’aménagement paysager

Nous vous souhaitons une bonne soirée.

 

Nathalie G. - Boves

Question :

Bonjour,
les remorques chargées de compost issu de l'unité de valorisation des biodéchets actuelle traversent régulièrement le centre-ville de Boves. Pourquoi est-ce que ces transporteurs n'utilisent pas la route dédiée à la Sécodé ? Ces gros tonnages équivalents à des camions risquent fortement d'endommager les ouvrages d'art rue Victor Hugo.

Réponse:

Bonjour Madame, nous vous remercions pour votre question.

Il convient de dissocier les différents flux et modes de chargement de l’activité du site, en particulier les déchets (flux entrants) des matières valorisables (flux sortants). Parmi ces flux sortants, le compost, dont l’utilisation de cette matière organique vise un retour à la terre locale.

Une route d’accès directe depuis la rocade sud amiénoise a été aménagée en 2010. Aucun camion rejoignant la SECODE n’est autorisé à traverser le centre de la commune de Boves et nous veillons au respect de cette interdiction auprès de nos clients et personnels. Il en va donc de même pour les camions chargés en compost. Ces derniers sont tenus de prendre la route dédiée.

En dehors des expéditions de compost par camion, des agriculteurs viennent également par leur propres moyens, charger cette matière pour rejoindre ensuite leur exploitation agricole. Une traversée de Boves pourrait avoir lieu comme pour l’ensemble des activités agricoles.

Nous vous souhaitons une bonne journée.

 

Agnès L. - Boves

Question :

Bonjour,
Je suis surprise qu'il n'y ait pas eu d'information dans les boîtes aux lettres pour les ateliers qui ont eu lieu au mois de juin... Est-ce que des ateliers auront de nouveau lieu, en informant la population cette fois ?
Bien cordialement,

Réponse :

Bonjour Madame , nous vous remercions pour votre question.
 
La concertation préalable volontaire s’est déroulée du 12 juin au 12 juillet 2023. Nous avons annoncé la phase de concertation préalable volontaire par différents canaux il y a quelques semaines :
-       Le 12 mai dernier par voie de presse : article paru dans le Courrier Picard et le site internet de France 3 Picardie,
-       Le 25 mai par voie d’affichage sur dans les 12 mairies du périmètre de la concertation (Boves, Amiens, Longueau, Cagny, Fouencamps, Cottenchy, Dommartin, Estrées-sur-Noye, Grattepanche, Sains-en-Amiénois, Rumigny et Saint-Fuscien),
-       Le 25 mai sur notre site internet, qui a été mis à jour le 30 mai avec le dossier de concertation téléchargeable. Ce même dossier à été mis à disposition dans les mairies suscitées.
Trois temps publics se sont tenus lors de cette concertation préalable volontaire, une visite du site SECODE le 17 juin 2023, des ateliers thématiques le 19 juin 2023 et une réunion publique de synthèse le 7 juillet 2023, un flyer a été distribué pour annoncer cette réunion dans toutes les boîtes postales de la commune de Boves. De nouveaux ateliers ne seront pas organisés dans le cadre de la concertation préalable.
 
Pour chaque temps public, un compte rendu a été établi et sera disponible, ainsi que les présentations, sur le site internet de la concertation www.valopole.fr (rubrique “le projet et la documentation”).
 
Nous vous souhaitons une bonne journée.

 

Agnès L. - Boves

Question :

Ayant un enfant régulièrement malade depuis sa naissance sans antécédents familiaux allergiques et ayant moi-même développé des allergies depuis quelque temps à l'âge adulte alors que je n'en avais aucun signe précédemment... Je souhaiterais savoir si des études de qualité de l'air sur Boves sont prévues en amont du projet valopole. Je suis très inquiète pour la santé de nos enfants et il apparaît indispensable que des études complètes soient menées à ce sujet.
Bien cordialement,

Réponse :

Bonjour Madame, nous vous remercions pour votre question.

Le suivi qualité de l’air et des substances allergènes sont réalisés par des organismes agréés.

Une étude d'impact qui comprendrait une évaluation des risques sanitaires sur les populations voisines est obligatoire dans le cadre du projet Valopole. Cette évaluation des risques est encadrée par des prescriptions réglementaires.

En parallèle, des mesures en limite de propriété en plusieurs points du site sont réalisées et sont en dessous de tout seuil de risque sanitaire. Ces mesures durent aux alentours de 10 jours et sont réalisées par un laboratoire accrédité. Le choix d’effectuer ces mesures non réglementaire est volontaire et les capteurs sont placés en limite de propriété pour obtenir une mesure la plus représentative par sa proximité et sans possibilité de dispersion. Ces analyses sont à disposition du public dans le bilan d’exploitation consultable à la mairie de Boves et de Sains-en-Amienois.

Nous vous souhaitons une bonne journée.

 

Raphaël C. - Boves

Question :

L’étude d’impact écologique Faune et Flore du projet Valopôle a-t-elle été réalisée et
est-elle accessible ? Le cas échéant le compartiment faune et ses déplacements depuis les znieff adjacentes a-t-il été pris en considération ?

D'avance merci,

Cdt

Réponse :

Bonjour Monsieur, nous vous remercions pour votre question.

Une étude faune-flore complète, comprenant la séquence ERC ( Eviter, Réduire, Compenser), est actuellement en cours de réalisation afin d’identifier les impacts potentiels du projet Valopôle, les mesures de réduction et les moyens de compensation. Le résultat de cette étude sera joint au DDAE (Dossier de Demande d’Autorisation Environnementale) et sera consultable par le public lors du processus d’enquête publique.

Nous vous souhaitons une bonne journée.

 

Maxime G. - Boves

Question :

bonjour,
La problématique des impacts de la présence des laridés (goélands) n'est pas négligeable sur la petite faune locale (plaine) et sur celle des zones humides classées de Boves, ou les milliers de goélands font des ravages sur la faune piscicole et les nichées d'oiseaux. Elle a été évoquée, et minimisée par certains acteurs non sachant.
Cette problématique due a la présence de vos déchets n'est pas solutionnée actuellement, vous n'avez pas prouvé que vous saviez la gérer, le fauconnier ne prenant que très peu d'oiseaux (et que des jeunes) son impact est faible voir nul.
Les oiseaux stationnent sur nos étangs dès le lever du jour, à leur arrivée sur la vallée depuis la mer ou d'autres sites de stationnement et inversement le soir, pour boire, se nettoyer les plumes et ravager la faune piscicole. et non car les faucons les font fuire comme vous avez pu l'indiquer.
Cette présence en surnombre des laridés, a entrainée en 2022 l'arrivée de l'L'influenza aviaire hautement pathogène H5N1 sur nos milieux, impacts sanitaires tuant des centaines d'oiseaux de toutes espèces, et provoquant aussi l'abattage de milliers de volailles au sein d'élevage. cause sanitaire -> impact économique.
Enfin, est il nécessaire de rappeler que les zoonoses (maladie qui passe de l'animal à l'homme) existent et que le risque de pandémie n'est pas nul? Votre projet n'est pas le bienvenu sur notre commune ou vous n'habitez pas et dont vous ne subirez aucune conséquence.

Réponse :

Bonjour Monsieur, nous vous remercions pour votre contribution.

Concernant l’existence sur le site et ses alentours d’espèces nuisibles, le site SECODE fait appel aux services d’un fauconnier afin de mettre en place des actions de prévention et ainsi limiter leurs propagations. Un bilan annuel réglementaire sera dressé pour la période écoulée afin d’évaluer l’évolution des populations d’espèces nuisibles et ainsi orienter les actions futures. A ce jour, aucun cas ou foyer de grippe aviaire avéré n’a été recensé sur le site de la SECODE.

Nous vous souhaitons une bonne journée.

 

Maxime G. - Boves

Question :

Sur le site que vous prévoyez d'installer, avez vous envisagé de réceptionner, stocker, utiliser des déchets d'activités de soins à risques infectieux DASRI ou des déchets industriels dangereux DID?

Réponse :

Bonjour Monsieur, nous vous remercions pour votre question.

Concernant les déchets d’activités de soins à risques infectieux DASRI ou des déchets industriels dangereux DID, ceux-ci ne pourraient être accueillis sur le site Valopôle, ne relevant pas des ISDND (Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux) et sont tenus d’êtres traités dans des installations spécifiques dédiées.

Nous vous souhaitons une bonne journée.

 

Maxime G. - Boves

Question :

quels autres sites ont été étudiés pour accueillir la mise en place de votre projet ?

Réponse :

Bonjour Monsieur, nous vous remercions pour votre question.

Le choix de continuer les activités en extension du site actuel repose sur la proximité d’une activité économique et résidentielle importante à Amiens et ses communes proches. Le site SECODE, actuellement en exploitation, dispose d’infrastructures qui pourraient être utilisées pour le site Valopôle, justifiant ainsi la proximité des deux sites.

Actuellement, le territoire de l’agglomération d’Amiens ne dispose pas de friches industrielles disponibles et éligibles à ce type d’activité. Une étude pour positionner sur un autre site une partie de l’activité du projet, notamment sur le tri des emballages ménagers, est en cours de réalisation.

Nous vous souhaitons une bonne journée.

 

Olivier R. - Boves

Question :

Bonjour
Pourquoi le tract informant de la réunion de synthèse du vendredi 7 juillet à 19h00 à Boves n'a pas été distribué dans la dizaine d'autres communes concernées ?

Réponse :

Bonjour Monsieur, nous vous remercions pour votre question.

Les flyers informant de la tenue de la réunion publique de synthèse le 7 juillet dernier ont été distribués dans l’ensemble des boîtes postales de Boves et mis à disposition dans les  12 mairies des communes du périmètre de la concertation préalable.

Nous vous souhaitons une bonne journée.

 

Grégory C. - Boves

Question :

Quels sont les moyens techniques et/ou organisationnel mis en œuvre pour limiter les impacts routiers, olfactifs, visuels, de cette nouvelle activité.
Quels sont les moyens mis en œuvre pour limiter, voir supprimer la présence, non naturel, de goélands et autres mouettes dans l'espace natura 2000 et ses alentours ?
 

Réponse:

Bonjour Monsieur, nous vous remercions pour votre question.

Concernant le trafic routier, la précédente autorisation pour le site était conditionnée par la mise en place d’un accès non traversant pour Boves et a donné lieu à la route d’accès nommée route SECODE. L’urbanisation grandissante n’a pas permis de maintenir l’efficacité de cette mesure par l’apparition d’un nouveau lotissement, celui des “Longues haies”, le long d’une partie de la route permettant de se rendre sur le site actuel. La synthèse de la concertation présentée le 7 juillet en réunion publique a fait état d’un engagement à mener une étude de contournement et/ou d’aménagement de cette voie le long de ce lotissement ainsi qu’une étude de déplacement d’une partie de l’activité permettant de réduire l’impact sur le trafic routier du projet Valopole.

Concernant le risque de nuisance olfactive, celui-ci est lié aux émissions diffuses de biogaz pouvant se produire avec la décomposition de déchets organiques ou biodéchets. Sur ce point des actions quotidiennes de prévention des risques seront mises en place, comme c’est actuellement le cas sur le site existant pour traiter les émissions diffuses décelées et garantir la meilleure captation du biogaz. La synthèse de la concertation présentée le 7 juillet en réunion publique a fait état d’un engagement de mise en œuvre d’actions complémentaires volontaires qui vont bien au-delà des exigences de la réglementation.
Deux éléments sont déterminants pour pouvoir affirmer que le risque baisse :
La capacité de stockage autorisée serait divisée par 2. Cette évolution de capacité entraînerait deux fois moins de potentiel d'émission de Biogaz en quantité.
L’évolution du caractère fermentescible du déchet. La législation fait évoluer au 1er janvier 2024 le traitement des biodéchets, ils devront être triés à la source, mis à part des déchets ménagers, par les particuliers et les entreprises. Cette évolution de la  nature du déchet réduirait également son potentiel de génération de Biogaz lors de sa décomposition.
 
Concernant l’aspect visuel, le site Valopôle bénéficierait d’un travail d’intégration paysagère réalisé par un cabinet d’étude spécialisé afin de réduire l’impact visuel du projet.

Au sujet des espèces nuisibles, qui sont actuellement protégées et ne peuvent donc être chassées ou détruites, le site SECODE fait appel aux services d’un fauconnier afin de mettre en place des actions et ainsi limiter leurs propagations. Un bilan annuel réglementaire sera dressé pour la période écoulée afin d’évaluer l’évolution des populations d’espèces nuisibles et ainsi orienter les actions futures.  

Nous vous souhaitons une bonne journée.

 

Grégory C. - Boves

Question :

Les 30 ans écoulés de ce nouveau projet, quel pourrait être les suites à envisager concernant l'exploitation ?
N'est il pas dangereux à travers votre projet ambitieux, de rendre les autres sites d'enfouissement dépassés et par conséquence dans 30 ans qu'ils ne soient pas en capacité de prendre le relais de Valopole ?

Réponse:

Bonjour Monsieur , nous vous remercions pour votre question.

Concernant la fin d’activité d’un site ISDND (Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux), celle-ci est encadrée et réglementée par l’autorisation préfectorale d’exploitation délivrée. Cet arrêté préfectoral fixe les conditions dans lesquelles doivent se dérouler les activités (normes de bruit, pollution et tonnage accepté par exemple) mais également le cadre obligatoire de la période de suivi post-exploitation. Lorsqu’un site ISDND arrive à la fin de son tonnage autorisé ou de sa période d'exploitation, l’exploitant doit alors procéder à l’arrêt des activités et mettre en place des mesures de contrôles et de suivis pour une période de 30 ans. Pendant cette durée, des relevés et des  tests sont menés afin de garantir la sécurité du site et contrôler sa conformité.

Le projet Valopôle a pour ambition de répondre aux besoins du territoire en matière de transformation écologique. Les projets des opérateurs privés comme pour les collectivités sont tous tenus de contribuer à l’atteinte des objectifs déclinés dans le document de planification SRADDET.

Nous vous souhaitons une bonne journée.

 

Norbert D. - Boves

Question :

Je réside depuis plus de quarante ans rue Alexandre Vasseur à Boves, et mes parents avant moi, sur un terrain situé entre la Noye et un des canaux d'assainissement qui rejoint l'Avre au pont Prussien.
J'ai constaté il y a une vingtaine d'années que l'eau d'un des étangs situé sur ma propriété avait pris une couleur rouille. C'est toujours le cas aujourd'hui. L'étang est alimenté par une source et l'excédent d'eau est évacué via le réseau des canaux. L'eau du forage (10m de profondeur) qui alimente ma pompe à chaleur a aussi pris cette couleur rouille et les matières très fines en suspension ont bouché les filtres et occasionné des réparations coûteuses. D'autres riverains possédant un forage ont également constaté cette coloration rouille de l'eau puisée.
J'avais signalé ce fait à l'époque au syndicat des canaux de Boves qui m'avait assuré que des prélèvements et analyses n'avaient pas montré de pollution dangereuse.
A t'on gardé trace de ces études? Ont elles été assez poussées? Peut il y avoir un lien avec l'activité du site d'enfouissement? Ne devrait on pas effectuer un suivi périodique de la qualité des eaux de nappe et superficielles?

Réponse:

Bonjour Monsieur, nous vous remercions pour votre question.

Concernant la prévention des risques liés à l’activité du site SECODE sur les nappes phréatiques, des analyses qualitatives sont réalisées sur ces dernières chaque semestre par un laboratoire indépendant, en amont et en aval hydraulique du site.

Par ailleurs, SECODE fait régulièrement l’objet de contrôles inopinés, par les services de la DREAL, notamment sur la qualité des eaux de la nappe phréatique. Le résultat de ces études, disponible pour le public en mairie de Boves,montre l’absence de pollutions ou d’altérations de la qualité liées à l’activité du site.

Enfin, les casiers de stockage de déchets, respectent des normes strictes édictées par l’arrêté ministériel et l’arrêté préfectoral d’exploitation, la constitution des barrières d'étanchéité en fonds et flancs de casiers y sont par exemple clairement indiquées. La construction, l’exploitation et le suivi sont soumis à des contrôles de structures et d’étanchéité, ainsi, le risque d’écoulement d'une matière contenue dans un casier de stockage vers un espace naturel, comme une nappe phréatique, est maîtrisé au maximum.

Nous vous souhaitons une bonne journée.

 

Grégory C. - Boves

Question :

Volume des déchets à enfouir est certes moins important du fait d'une valorisation plus importante.
Mais cette efficacité n'a t elle pas un impact sur une concentration plus importante des déchets non inertes ? et de fait des réactions chimiques plus concentrées et plus importantes ?

Réponse:

Bonjour Monsieur, nous vous remercions pour votre question.

Au contraire, le progressif retrait des matières fermentescibles, conséquence du tri à la source de biodéchets, rendrait le caractère du déchet plus inerte. C'est-à-dire avec une capacité à produire moins de biogaz lors de sa décomposition.

L’expérience accumulée par le site SECODE dans le stockage de déchets et l’application des normes attenantes à cette activité permettraient donc d’écarter un risque de réaction chimique.

Nous vous souhaitons une bonne journée.

 

Olivier R: - Boves

Question :

Hier en circulant près de la raffinerie de Port Jérôme-Gravenchon, j'ai retrouvé le nom du transporteur que j'avais vu rue Victor Hugo, il y a une quinzaine de jours : Fockedey à Leuze en Belgique spécialisé dans "le transport en citernes routières de produits chimiques en vrac". Il était dans le sens église-mairie et n'allait pas chez Amazon...
Par ailleurs, je pense que vous n'avez jamais répondu à ma question relative au camion de Brennetag (76) l'un des leaders mondiaux de la chimie. Il y a quelques années, j'avais guidé jusqu'au "rond point de la SECODE" ce camion qui était perdu dans Boves vers 08:15...
Je sais que vous n'êtes pas au volant de ces camions mais que faites vous pour les sensibiliser à la circulation dans le village ? Etes vous en relation avec la police municipales bovoise pour surveiller et punir ?
A vous lire.

Réponse:

Bonjour Monsieur, nous vous remercions pour votre question.

Le site SECODE traite des lixiviats (liquides provenant des déchets) afin de les valoriser. Cette activité nécessite l’ajout d’un réactif chimique livré par des prestataires usant de camions-citernes comme celui que vous auriez pu aperçevoir.

Concernant le trafic routier, une route d’accès directe depuis la rocade sud amiénoise a été aménagée en 2010, aucun camion rejoignant la SECODE ne doit passer par le centre de la commune de Boves.
Au préalable de chaque livraison sur le site, chaque transporteur est sensibilisé par l’intermédiaire d’un protocole de sécurité précisant notamment les modalités d’accès au site via la route dédiée. Par prévention, nous lançons des campagnes d’informations auprès de nos prestataires. Ceux qui manqueraient à leurs obligations s’exposent à une pénalité pouvant aller jusqu’à l'arrêt de notre collaboration.


Nous vous souhaitons une bonne journée.

 

Olivier R: - Boves

Question :

Ce jeudi matin à Boves, c'était ramassage des "poubelles jaunes" par un camion bleu du Groupe Suez à 06h47 devant chez moi.
Alors pourquoi, 2 camions de poubelle blancs (siglés VEOLIA) ont traversé la Rue Victor Hugo (église > mairie) à grande vitesse vers 05h05 et 05h06 ? Ils sont sur les caméras vidéo de la commune... 🤬
Que fait la police municipale de Boves ? Que fait Veolia ? Rien 😟
Essayez de dormir tranquille braves bovois…

Réponse:

Bonjour Monsieur, Nous vous remercions pour votre question.

Concernant le ramassage des déchets ménagers et recyclables, cette activité n’est pas gérée par le site SECODE, nous ne disposons donc pas d’informations précises sur les trajets et buts de ces camions.

Concernant les camions blancs, nous n’avons pas eu de confirmations d’un quelconque passage dans Boves mais nous avons en prévention rappeler les règles d’usage à l’ensemble de nos collaborateurs et partenaires.

Nous vous souhaitons une bonne journée.

 

Maxime G. - Boves

Question :

bonjour , je ne vois pas apparaitre les questions que j'ai déposé la semaine dernière, notamment sur les DID, DASRI....votre site est il fonctionnel?
merci

Réponse :

Bonjour Monsieur, nous vous remercions pour votre question.

Chaque question posée lors de la concertation préalable a bien été prise en compte, une réponse lui a été apportée et publiée sur le site internet dédié de la concertation préalable.

Nous vous souhaitons une bonne journée.

 

Nathalie C. - Boves

Question :

Bonjour ,
Comment se fait-il que les questions que j’ai posées sur votre site n’apparaissent pas (3 ) .
Bien cordialement

Réponse :

Bonjour Madame, nous vous remercions pour votre question.

Chaque question posée lors de la concertation préalable a bien été prise en compte, une réponse lui a été apportée et publiée sur le site internet dédié de la concertation préalable.

Nous vous souhaitons une bonne journée.

 

Olivier R. - Boves

Questions complémentaires (nb camions et dévalorisation du patrimoine)

J'ai bien reçu vos réponses et je vous en remercie mais je souhaite revenir sur trois points.
- Nombre de camions : 200 camions/jour cela fait 48 000/an... c'est le trafic aller/retour ou le nombre de camions entrant à la SECODE ?
- J'interdis à mon fils d'aller en vélo de Boves à Cagny à cause de vos camions. Il est impossible pour un camion de doubler un cycliste dans la montée (avant le rond point). Avez-vous prévu une piste cyclable ? Ne me répondez pas que c'est du ressort du CG80. C'est vous qui créer la naissance à la population...
- dévalorisation du patrimoine : bravo, vous savez manier la langue de bois. Effectivement, peut-être qu'actuellement nos maisons ne sont pas dévalorisée mais demain ? Je ne voudrais pas être à la place des acheteurs du futur lotissement d'Alteame (en dessous de la Ferme des voiries). Ils ne viendront pas visiter quand cela sent le gaz très tôt le matin... C'est après qu'ils découvriront que cela sent l'hydrogène sulfuré (H2S)...
Ce matin vers 07:15, cela sentait fort dans la Rue Victor Hugo. Avez-vous été vous promener, faire du vélo ou courir dans la vallée des Aires pour respirer le mauvais air ?
A vous lire.

Réponse :

Bonjour Monsieur, nous vous remercions pour votre question.

Concernant le trafic routier, l’impact présenté dans le cadre du dossier de concertation est considéré au maximum de la capacité à laquelle le site pourrait être autorisé afin de ne pas minimiser les études d’impacts. En l'occurrence si nous effectuons le même exercice avec les autorisations d’aujourd’hui, cela représenterait un potentiel de 200 véhicules par jour alors que nous n’en constatons que 129 (données 2021). Ce chiffre intègre intègre les camions entrants chargés en déchets et/ou sortants chargés en matières valorisables.

Quant à la méthodologie de calcul, celle-ci est basée sur le nombre de pesées, c’est-à-dire le nombre de fois où un camion est pesé sur site. En parallèle, nous œuvrons pour optimiser la logistique des flux afin de privilégier la réutilisation des mêmes camions pour les entrées et sorties du site permettant de diminuer la quantité.

La synthèse de la concertation présentée le 7 juillet en réunion publique a fait état d’un engagement à mener une étude de contournement et/ou d’aménagement de cette voie le long du lotissement des “Longues Haies” ainsi qu’une étude de déplacement d’une partie de l’activité permettant de réduire l’impact sur le trafic routier du projet Valopole.

Concernant l’aménagement des infrastructures cyclables sur l’axe Cagny - Boves, nous vous remercions pour cette proposition. Nous sommes tout à fait disposés à étudier ce sujet avec les autorités compétentes avec les autres usagers poids-lourds de cet axe.

Concernant le risque de dévaluation immobilière, une étude réalisée par un expert indépendant portant sur le sujet de l’évolution des valeurs foncières de Boves et des communes environnantes a été réalisée en mars 2023. Ce document, à la disposition du public en Mairie de Boves et sur le site www.valopole.fr/projet-documentation, ne relève de conséquences sur le prix de l’immobilier au regard du risque actuel de nuisance qu’il soit olfactif ou lié au trafic.

Une disposition réglementaire existante impose aux vendeurs de biens immobiliers de remettre une information aux futurs acquéreurs sur les risques naturels et technologiques auxquels le logement est exposé (naturels, miniers, technologiques, sismiques, radon...). Cette information inclut un état des ICPE qui seraient à proximité du bien.

Le projet Valopôle disposerait d’une intégration paysagère améliorée et d’une baisse de la part de déchets stockés et de leur nature fermentescible (entraînant une baisse du risque des nuisances olfactives potentielles). Aussi, l’impact sur le trafic représenterait une faible augmentation de la proportion du trafic routier actuel. Ainsi, il ne serait pas évalué un risque d’impact négatif sur les valeurs immobilières de Boves et des communes voisines.

Bonne journée,

 

Catherine G. - Boves

Question :

Je note l’absence de résumé du contenu/conclusions de la séance de concertation publique tenue le 19 juin et l’absence de réponses écrites aux questions posées sur ce site.
Comme mes concitoyens de Boves, je m'interroge sur l'impact E&S du site Secode dans sa configuration actuelle, sa conformité vis-à-vis du cahier des charges initialement prévu , son impact E&S actuel et sa conformité à la réglementation E&S. Je note à titre d’exemple une nuisance olfactive régulière subie à Boves. Est-ce que les études E&S indépendantes à mener sur S2 2023 fourniront cette analyse de retour d'activité actuelle ? est ce qu'elles considéreront également l’impact cumulé du fonctionnement du site nouveau considéré ici plus du site actuel dans son activité étendue (l’usage du site actuel pourrait etre renforcé du fait de l’augmentation de l’activité de réception de déchets et de tri/valorisation prévue sous le nouveau projet, notamment l’augmentation des CSR et la méthanisation augmentée en volume absolu, si je me réfère au Dossier de Concertation) ?

Les niveaux de nuisance attendus ne sont pas indiqués dans le document de concertation. Pourriez vous svp partager les analyses et conclusions des études EIES préliminaires expertisées?
- Par exemple, vous indiquez que le contexte géologique et hydrogéologique n’est pas « rédhibitoire ». Quel impact exact est anticipé à cet égard svp? Quelles compensations directement bénéfiques au meme site impacté sont proposées et quel impact net est attendu au final sur site? Le site est à ma connaissance localisé dans une vallée sèche. Est-ce que la qualité de la nappe phréatique et de l’eau des marais en bas de cette vallée font actuellement l’objet d’un suivi par Secode et font l’objet d’une analyse d’impact dans le cadre de l’évaluation du nouveau projet?
- Je trouve aussi surprenant que l’impact routier soit estimé à seulement + 2% de hausse du trafic routier sur la D116. Quid de celui de la rocade dont le trafic est déjà abondant? Quid de l’impact bruit et sécurité associés également ?

Au global, je ne pense pas que le site proposé soit adapté compte tenu notamment de sa continuité géographique directe avec i) le village de Boves (à moins de 2kms et à bonne qualité de vie rurale actuellement), ii) la zone naturelle d’interet écologique faunistique et floristique des bois de Boves et du Cambos (contigue au site du projet), iii) le site historique des ruines de Boves (à seulement 1km) et potentiellement iv) la nappe phréatique et l’approvisionnement en eau des marais de Boves. Maintenir une telle localisation revient de mon point de vue à favoriser l’interet économique bien compris de proximité du site actuel de Secode pour Véolia et à ignorer les impacts E&S associés au projet. Je m’interroge sur la pertinence de ce choix et vous invite à étudier d’autres localisations dans le grand Amiens qui ne manque pas de sites agricoles plus lointains et probablement plus pertinents au regard des contraintes E&S.

Réponse :

Bonjour Madame, nous vous remercions pour votre question.

Pour chaque temps public, un compte rendu a été établi et sera disponible, ainsi que les présentations, sur le site internet de la concertation www.valopole.fr (rubrique “le projet et la documentation”).

Le projet Valopôle s’inscrit dans une démarche de Demande d’Autorisation Préfectorale dans le cadre de l’exploitation de ses activités et ne peut être autorisé qu’à condition qu’il respecte la réglementation. Si vous entendez E&S par Environnement et Social, l’ensemble des études d’impact seront reprises au sein du DDAE, notamment l’analyse des impacts cumulatifs (actuels et futurs). La phase d'enquête publique prévoit la mise à disposition au public de toutes ces études.

L’implantation du projet VALOPOLE en sa partie stockage respectera en tous points les seuils d’étanchéité exigés par la réglementation. Le complexe d’étanchéité proposé tient compte de la géologie naturelle du site. Les textes réglementaires prévoient à cet effet, au besoin, des dispositifs de renforcement technique (validés par un bureau d’études indépendant) afin d’atteindre les seuils requis en matière d’étanchéité du fond et des flancs de stockage. Les analyses piézométriques amont et aval, de la qualité de la nappe, montrent à ce jour l’efficacité des complexes d’étanchéité mis en œuvre sur le site actuel.

Le projet serait ceinturé, comme le site actuel de SECODE, par un réseau de surveillance de 7 piézomètres (1 amont + 6 aval). Ces installations sont des forages qui permettent 2 fois par an de faire opérer par un laboratoire spécialisé , des analyses qualitatives des eaux de la nappe en amont et en aval du site de SECODE. Depuis que ces études existent, les analyses ne montrent aucun impact des activités SECODE sur la nappe. Par ailleurs, SECODE fait régulièrement l’objet de contrôles inopinés, par les services de la DREAL, notamment sur la qualité des eaux de la nappe phréatique. Le résultat de ces études, disponible pour le public en mairie de Boves, montre l’absence de pollutions ou d’altérations de la qualité liées à l’activité du site.

Concernant l’impact sur le trafic sur de la rocade, dont le trafic est largement supérieur à celui de l’axe Cagny -> Boves, il représenterait une part non significative (<-1%) vis-à-vis des autres externalités. La synthèse de la concertation présentée le 7 juillet en réunion publique a fait état d’un engagement à mener une étude de contournement et/ou d’aménagement de cette voie le long du lotissement des “Longues Haies” ainsi qu’une étude de déplacement d’une partie de l’activité permettant de réduire l’impact sur le trafic routier du projet Valopole.

L’ensemble des études d’impact environnemental garantit la bonne adéquation d’un projet à son environnement.

Nous vous souhaitons une bonne journée.

 

Hubert T. - Boves

Question :

Comme écrit au Préfet et à votre PDG

1)Que dit le BRGM de la vallée du site de Véolia Boves ?
Il m’a été répondu partiellement et faussement que le site est sur la vallée de la Noye
J’ai répondu que cela est faux, ce n’est pas la vallée de la Noye, mais la vallée des Aires
Vallée que Jules César utilisait comme rivière pour alimenter ses légions en -57 av JC
Depuis la rivière est devenue souterraine, vivant en nappe alluviale.


2) Comment gérez-vous les lixiviats du site et en quelles quantités ?
Véolia a répondu que partiellement en restant très évasives, sans donner de quantités.

3) Combien y a-t-il de piézomètres en amont, sur le site et en aval ?
La personne a commencé par avaler sa salive, puis a dit 5 ou 7
Véolia ne s’est pas le nombre, ni les emplacements, ni nous les montrer.

4) Quels sont les biogaz que vous brulez avec votre torchère et en qu’elle quantité notamment pour les gaz CH4 et H2S ? - Pourquoi ne réinjectez-vous pas le CH4 sur le réseau ?
Véolia n’a pas encore répondu aux questions.

5) Dans quel délai allez-vous transférer vos activités d’Amiens à Boves ?
Réponses évasives et avec langue de bois.

Je me place dans l’attente d’avoir les réponses
Réponse :

1- Dans le cadre des études d’impact géologiques et hydrogéologiques du projet Valopole, le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) est informé via la BDSS (Banque de Données du Sous-Sol) des forages et piézomètres réalisés (obligation du code minier).

2- Les lixiviats traités par un procédé d’osmose inverse sur le site de SECODE représentaient en 2022 un volume de 14 251 m3  (contre 18 628 m3 en 2021). Il résulte de ce traitement la production d’une eau osmosée (environ 75 %), évaporée via une Tour AéroRéfrigérante (TAR) et d’un concentrat (environ 25 %) traité dans des installations dument autorisées.

3-  Concernant le risque de pollution des nappes phréatiques dans une zone classée "RAMSAR" (à moins de 2,5km des étangs st Ladre), le projet serait ceinturé, comme le site actuel de SECODE, par un réseau de surveillance avec des piézomètres (forages) qui permettent de prélever et de faire analyser par un laboratoire accrédité la qualité des eaux de la nappe en amont et en aval du site. Sur le site actuel, 7 piézomètres sont en place et aucune analyse n’a montré d’impact des activités SECODE sur la nappe. Des contrôles inopinés par les services de l'État ont régulièrement lieu également. Ces analyses sont à disposition du public dans le bilan d’exploitation consultable à la mairie de Boves et de Sains-en-Amienois. Le site du projet Valopôle serait en dehors du périmètre de protection “RAMSAR”.


4- La torchère est un dispositif obligatoire de sécurité visant prévenir le risque de rejets de l’atmosphére de Biogaz en le brulant si cela s’averait nécessaire. Par ailleurs un projet de réinjection du biogaz dans le réseau GRDF serait à l’étude dans le cadre du projet Valopôle.

5- Il ne s’agit pas d’un transfert des activités mais bien d’une nouvelle unité de tri intégrant les dernières évolutions technologiques dans ce domaine et répondant aux exigences des éco-organismes en charge des emballages. Cette activité démarrerait début 2026 comme cela est précisé dans le dossier de concertation du projet.

Nous vous souhaitons une bonne journée.

 

Catherine G. - Boves

Question :

Je note l’absence de résumé du contenu/conclusions de la séance de concertation publique tenue le 19 juin et l’absence de réponses écrites aux questions posées sur ce site.
Comme mes concitoyens de Boves, je m'interroge sur l'impact E&S du site Secode dans sa configuration actuelle, sa conformité vis-à-vis du cahier des charges initialement prévu , son impact E&S actuel et sa conformité à la réglementation E&S. Je note à titre d’exemple une nuisance olfactive régulière subie à Boves. Est-ce que les études E&S indépendantes à mener sur S2 2023 fourniront cette analyse et considéreront également l’impact cumulé du fonctionnement du site nouveau considéré ici plus du site actuel dans son activité étendue (l’usage du site actuel pourrait etre renforcé du fait de l’augmentation de l’activité de réception de déchets et de tri/valorisation prévue sous le nouveau projet, notamment l’augmentation des CSR et la méthanisation augmentée en volume absolu, si je me réfère au Dossier de Concertation) ?
Les niveaux de nuisance attendus ne sont pas indiqués. Pourriez vous svp partager les analyses et conclusions des études EIES préliminaires expertisées?
- Par exemple, vous indiquez que le contexte géologique et hydrogéologique n’est pas « rédhibitoire ». Quel impact exact est anticipé à cet égard svp? Quelles compensations directement bénéfiques au meme site impacté sont proposées et quel impact net est attendu au final sur site? Le site est à ma connaissance localisé dans une vallée sèche. Est-ce que la qualité de la nappe phréatique et de l’eau des marais en bas de cette vallée font actuellement l’objet d’un suivi par Secode et font l’objet d’une analyse d’impact dans le cadre de l’évaluation du nouveau projet?
- Je trouve aussi surprenant que l’impact routier soit estimé à seulement + 2% de hausse du trafic routier sur la D116. Quid de celui de la rocade dont le trafic est déjà abondant? Quid de l’impact bruit et sécurité associés également ?
Au global, je ne pense pas que le site proposé soit adapté compte tenu notamment de sa continuité géographique directe avec i) le village de Boves (à moins de 2kms et à bonne qualité de vie rurale actuellement), ii) la zone naturelle d’interet écologique faunistique et floristique des bois de Boves et du Cambos (contigue au site du projet), iii) le site historique des ruines de Boves (à seulement 1km) et potentiellement iv) la nappe phréatique et l’approvisionnement en eau des marais de Boves. Maintenir une telle localisation revient de mon point de vue à favoriser l’interet économique bien compris de proximité du site actuel de Secode pour Véolia et à ignorer les impacts E&S associés au projet. Je m’interroge sur la pertinence de ce choix et vous invite à étudier d’autres localisations dans le grand Amiens qui ne manque pas de sites agricoles plus lointains et probablement plus pertinents au regard des contraintes E&S.

Réponse:

Bonjour Madame, nous vous remercions pour votre question.

Pour chaque temps public, un compte rendu a été établi et sera disponible, ainsi que les présentations, sur le site internet de la concertation www.valopole.fr (rubrique “le projet et la documentation”).

Le projet Valopôle s’inscrit dans une démarche de Demande d’Autorisation Préfectorale dans le cadre de l’exploitation de ses activités et ne peut être autorisé qu’à condition qu’il respecte la réglementation. Si vous entendez E&S par Environnement et Social, l’ensemble des études d’impact seront reprises au sein du DDAE, notamment l’analyse des impacts cumulatifs (actuels et futurs). La phase d'enquête publique prévoit la mise à disposition au public de toutes ces études.

L’implantation du projet VALOPOLE en sa partie stockage respectera en tous points les seuils d’étanchéité exigés par la réglementation. Le complexe d’étanchéité proposé tient compte de la géologie naturelle du site. Les textes réglementaires prévoient à cet effet, au besoin, des dispositifs de renforcement technique (validés par un bureau d’études indépendant) afin d’atteindre les seuils requis en matière d’étanchéité du fond et des flancs de stockage. Les analyses piézométriques amont et aval, de la qualité de la nappe, montrent à ce jour l’efficacité des complexes d’étanchéité mis en œuvre sur le site actuel.

Le projet serait ceinturé, comme le site actuel de SECODE, par un réseau de surveillance de 7 piézomètres (1 amont + 6 aval). Ces installations sont des forages qui permettent 2 fois par an de faire opérer par un laboratoire spécialisé , des analyses qualitatives des eaux de la nappe en amont et en aval du site de SECODE. Depuis que ces études existent, les analyses ne montrent aucun impact des activités SECODE sur la nappe. Par ailleurs, SECODE fait régulièrement l’objet de contrôles inopinés, par les services de la DREAL, notamment sur la qualité des eaux de la nappe phréatique. Le résultat de ces études, disponible pour le public en mairie de Boves, montre l’absence de pollutions ou d’altérations de la qualité liées à l’activité du site.

Concernant l’impact sur le trafic sur de la rocade, dont le trafic est largement supérieur à celui de l’axe Cagny -> Boves, il représenterait une part non significative (<-1%) vis-à-vis des autres externalités. La synthèse de la concertation présentée le 7 juillet en réunion publique a fait état d’un engagement à mener une étude de contournement et/ou d’aménagement de cette voie le long du lotissement des “Longues Haies” ainsi qu’une étude de déplacement d’une partie de l’activité permettant de réduire l’impact sur le trafic routier du projet Valopole.

L’ensemble des études d’impact environnemental garantit la bonne adéquation d’un projet à son environnement.

Nous vous souhaitons une bonne journée.

 

Catherine G. - Boves

Question :

Bonsoir. Je note que mes questions posées sur ce site le 9 juillet dernier n'ont pas été publiées à date sur le site. Mes questions additionnelles sont les suivantes:

  • quelle catégorie ICPE s'applique au projet svp? (Non mentionné dans le document et permettrait de donner un ordre d’idées de l’importance des risques) (REPUBLIQUE FRANCAISE (ecologie.gouv.fr))
  • est-ce que le scope de l’autorisation / études à venir est le nouveau site ou le tout couvre l’existant + nouveau ? (renouvellement permis d’exploitation ou seulement nouveau permis pour le nouveau site ?)
  • quel est le niveau de conformité réglementaire E&S du site existant ? info intéressante : je ne trouve rien comme info sur le site de la DREAL où les docs de l’existant devraient apparaitre : SECODE (BOVES) (developpement-durable.gouv.fr) : une procédure « CLIS » est mentionnée… de quoi s'agit-il svp?Par contre j’ai trouvé les rapports d’inspection ICPE – dernier début 2023 : Installations classées | Géorisques - Ministère de la transition écologique (georisques.gouv.fr))
    • Des incidents / accidents (fumerolles, départs de feu, etc.) avec des plans d’actions définis semblent requis, exple : "L'exploitant transmettra dans les meilleurs délais un plan d’actions de remise en état du puits de lixiviats du casier C7 et des opérations permettant de vérifier que les dispositifs d'étanchéité passive et active du casier C7 n'ont pas été impactés, le/les rapports relatifs au suivi des hauteurs des lixiviats au point bas du fond du casier C7, des casiers C6 et C8 tant que le puits de lixiviats du casier C7 n'est pas remis en service, et le/les rapport(s) concernant le biogaz du casier 7 et du casier 8."
    • qu’en est-il de ces sujets sur l'existant ?
  • biogaz = zones ATEX – risques industriels non mentionnés dans le document. Quelles vont être les études menées pour ces risques industriels / aux riverains / au bois ?
  • quels sont les déchets qui sont/ vont être utilisés pour le biogaz ? (la composition peut changer la composition des rejets/ odeurs).
  • ISO 14001 très enviro – quelle certification au niveau santé et sécurité est en place svp? (ISO 45001 par exemple)
  • quel est l’objectif de cette pré-concertation ? qu'allez vous faire des commentaires puisque ce n’est pas une demande réglementaire? Est ce que tous les commentaires, meme ceux non publiés sur le site mais envoyés pourtant seront pris en considération?
  • est-ce qu’une évaluation des impacts cumulatifs va être réalisée ? (p8 : multiplier par 8 la capacité à valoriser les déchets ? ) ; en particulier :
    • Trafic routier et nuisances associées (bruit, augmentation du trafic de camions donc dégradation de la chaussé)
    • Attraction des nuisibles ? (oiseaux, rongeurs, etc.)
    • Pompage de l’eau dans les nappes / conflits d’usage (dans contexte sécheresse actuel ; je vois qu’il y a de nouvelles activités de lavage…)
    • Impacts sur la faune et flore du bois
  • p13 : Les eaux météoriques qui relèveraient des bâtiments pourraient être utilisées aux usages domestiques et industriels du site : est-ce que les pluviales hors bâtiments seront traitées ?
  • Les zones de stationnement des véhicules légers seraient perméables du fait des dispositions constructives envisagées pour ces ouvrages: est-ce que les eaux pluviales issues de ces zones seront traitées via dégrilleur/déshuileur/ séparateurs à hydrocarbures
  • Odeurs : pas précis alors qu’odeurs actuellement ressenties. Qu’est-ce qui va être fait en plus dans le cadre de ce projet ? a-t-on analysé ces odeurs ? d’où proviennent-elles ? les odeurs risquent d’être plus fortes et plus fréquentes, quelles solutions envisagées sur le nouveau site ? sur l’existant ?
  • Le terrain du projet reste cependant contigu à la ZNIEFF : pas de zones tampons ? est-ce que les pentes font que les eaux pluviales vont dans la ZNIEFF ? si oui traitement obligatoire- cf. point ci-dessus).
  • Etudes faune / flore en cours : quand seront prêtes ces études ? qui les réalisent ?
  • Combien de temps va durer la construction ? peut être très bruyant… poussières, etc.
  • Terrain déjà acheté : sécurisé ? au prix du marché ? DUP ou gré-à-gré
  • Rapport d’expertise en évaluation immobilière : Dans le cadre de nouveaux projets immobiliers sur la Communes de Boves, dans la continuité des zones habitations actuelles, la création du projet Valopôle ne remet pas en question les valeurs immobilières des habitations. : les nuisances telles que l’odeur et le trafic n(ont pas été prises en compte. Utile de comparer aux valeurs immo des villes ou des installations similaires ont été implantées dans le passé (Santerre, Vienne)
  • Site d’amazon: évaluation cumulative ? notamment sur trafic et infras routières.
  • Quels impacts sur le domaine du cambois ? (si gîte toujours existant)

Merci par avance pour vos retours

Réponse:

Bonjour Madame, nous vous remercions pour votre question.

- Si vous évoquez les seuils ICPE, ils seraient différents en fonction des activités supportées par le projet Valopole. Par exemple, la rubrique n°2760-2 concernant le stockage de déchets non dangereux serait soumise à un seuil d’autorisation. Dans le cas d’un projet soumis à autorisation, un ensemble d’études (dont une étude d’impacts) évalue les risques potentiels du projet. Ces éléments seraient inclus dans le DDAE (Dossier de Demande d’Autorisation Environnementale) du projet qui ferait l’objet d’une enquête publique.

- Le DDAE concernerait le site actuel et la zone du projet. Le dossier serait une extension de site d’où l’ensemble du périmètre géographique concerné. Les données de la DREAL relatives aux ICPE sont consultables sur le site “https://www.georisques.gouv.fr”.

- Le site est autorisé à exploiter par arrêté préfectoral et certifié norme environnementale ISO 14001 par l’Association Française pour l'Amélioration et le Management de la Qualité - AFNOR certification (AFAQ).

- Une Commission de Suivi de Suite est en place sur le site. Nous vous invitons à consulter le site suivant : https://www.hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr/?-Commissions-de-Suivi-de-Sites-du-secteur-des-Dechets-CSS-

- Tout incident ou accident d’exploitation fait obligatoirement l’objet d’une déclaration auprès de la DREAL et peuvent donner lieu à un plan d’actions. SECODE ne fait actuellement l’objet d’aucune mise en demeure consécutives à un incident ou accident.

- Le DDAE comprend un ensemble d'études dont une étude de dangers. La présence de zone ATEX est prise en compte dans cette étude. Plus précisément, cette dernière contient une analyse de risque des installations projetées dans le projet. Il s’agit dans un premier temps, d’identifier les éléments dangereux du système (comme le biogaz). Puis, pour chaque élément dangereux, de déterminer les situations dangereuses possibles. On peut ensuite déterminer les risques d’accidents et leurs conséquences et ainsi lister les moyens de prévention existants et les évaluer. Cette partie est en cours d’élaboration.

- Le biogaz provient de la fermentation (naturelle) des déchets ultimes non dangereux enfouis sur le site. Ce sont principalement les déchets que vous pouvez mettre dans votre poubelle noire/grise.

- Le groupe VEOLIA a établi son propre référentiel sécurité appelé “VIVRE” et le site SECODE a fait l’objet d’une certification par l’AFAQ.

- Cette concertation s’inscrit dans le cadre d’une démarche volontaire dans la phase d’élaboration du projet, avant le dépôt de demande d’autorisation.​ Conformément aux dispositions du Code de l’environnement, elle doit permettre de débattre :
De l’opportunité, des objectifs et des caractéristiques du projet ;
De ses enjeux socio-économiques et impacts potentiels sur l’environnement et l’aménagement du territoire ;
La période de concertation a eu lieu du 12 juin au 12 juillet dernier, toutes les questions adressées via la plateforme collaborative, registre en mairie ou par voies postales seront traitées.

A l’issue de ces temps d’échanges et de la période de concertation, SECODE, avec VEOLIA, publiera un bilan indiquant les mesures nécessaires à mettre en place pour répondre aux enseignements tirés de la concertation, conformément à l’article L.121-16 du Code de l’environnement. Ce bilan sera publié dans les 3 mois sur le site internet de la concertation (www.valopole.fr).

- L’ensemble des études d’impact seront reprises au sein du DDAE, notamment l’analyse des impacts cumulatifs.

- Sur un site ICPE, toutes les eaux doivent être gérées. Les eaux pluviales hors bâtiment seraient collectées. Plusieurs usages sont à l’étude comme de la réutilisation sur site.

- Concernant le risque de nuisance olfactive, celui-ci est lié aux émissions diffuses de biogaz pouvant se produire avec la décomposition de déchets organiques ou biodéchets. Sur ce point des actions quotidiennes de prévention des risques seront mises en place, comme c’est actuellement le cas sur le site existant pour traiter les émissions diffuses décelées et garantir la meilleure captation du biogaz. La synthèse de la concertation présentée le 7 juillet en réunion publique a fait état d’un engagement de mise en œuvre d’actions complémentaires volontaires qui vont bien au-delà des exigences de la réglementation.

Deux éléments sont déterminants pour pouvoir affirmer que le risque baisse :
La capacité de stockage autorisée serait divisée par 2. Cette évolution de capacité entraînerait deux fois moins de potentiel d'émission de Biogaz en quantité.
L’évolution du caractère fermentescible du déchet. La législation fait évoluer au 1er janvier 2024 le traitement des biodéchets, ils devront être triés à la source, mis à part des déchets ménagers, par les particuliers et les entreprises. Cette évolution de la  nature du déchet réduirait également son potentiel de génération de Biogaz lors de sa décomposition.

- De façon générale, les ZNIEFF n’ont pas de zone tampon. Cependant, de part la proximité immédiate du projet à une ZNIEFF, la présence de cette dernière serait prise en compte dans l’étude faune-flore menée par un bureau d’études indépendant. Sur un site ICPE, toutes les eaux doivent être gérées. Aucune eau pluviale ne ruissellerait hors du site dans la ZNIEFF.

- L’étude faune-flore est en cours de réalisation par un bureau d’études indépendant. L’étude (inclue dans le DDAE) serait disponible lors de la phase d’enquête publique du DDAE.

- La durée de construction serait évaluée à 18 mois. Toutefois les pistes présentées lors de la réunion du 7 juillet pourraient modifier cette évaluation.

- Les informations de transactions immobilières et financières relatives au projet sont confidentielles et ne peuvent être, par conséquent, communiquées.

- Le rapport d’expertise immobilière a étudié l’évolution des transactions immobilières à proximité de l’activité actuelle sans en constater d’impact. Cette étude est propre aux caractéristiques de notre territoire.
 
- Concernant l’évaluation cumulative, un état initial comprenant l’ensemble des activités du périmètre identifié est réalisé, permettant de cumuler l’impact du projet à cet état.

- Les études d’impact obligatoires du DDAE intégreraient dans leurs périmètres le voisinage, comme celui du Domaine du Cambos. Les résultats seraient disponibles au moment de l’enquête publique.

Nous vous souhaitons une bonne journée.